[AfrICANN-discuss] Quand la politique devient technologique

ISOC Cameroon info at isoc-cameroon.org
Tue Dec 21 13:43:46 SAST 2010


Merci Anne-Rachel pour le partage de ce intéressant article. Un autre frein
au développement du Cloud Computing. Je pense que la qualité de la
connectivité Internet reste le frein majeur de l’adoption du Cloud Computing
dans les Pays en développement. 

Merci encore. Une grand pause s’impose aux décideurs.

Victor

 

De : africann-bounces at afrinic.net [mailto:africann-bounces at afrinic.net] De
la part de Anne-Rachel Inné
Envoyé : samedi 18 décembre 2010 16:26
À : africann at afrinic.net
Objet : [AfrICANN-discuss] Quand la politique devient technologique

 


 Quand la politique devient technologique


 


WikiLeaks fait trembler le cloud computing


Par  <mailto:redaction at indexel.net> Alain Bastide le 07/12/2010 -
<http://indexel.net/> indexel.net
<http://www.indexel.net/images/blankpix.gif> 

 


En quelques jours, l’affaire WikiLeaks a jeté une vague de doutes sur la
sécurité du cloud computing et sur la neutralité des opérateurs de nuages
informatiques.


 

Tout a commencé il y a quelques jours aux États-Unis. En diffusant 251 287
documents ultra-secrets provenant d'échanges diplomatiques, le site
<http://wikileaks.org/> WikiLeaks.org s'est attiré les foudres de
l'administration américaine qui a fait pression sur son hébergeur. Après
plusieurs attaques par déni de service (DoS) Amazon a mis fin au contrat de
WikiLeaks. Idem pour l'hébergeur de son nom de domaine :
<http://everydns.net/> EveryDNS.net. WikiLeaks s'est donc réfugié en Europe,
et pour la France sur les serveurs d'OVH. Aujourd'hui, le ministre de
l'Economie et de l'industrie, Eric Besson, fait pression sur l'hébergeur
français pour qu'il cesse d'héberger WikiLeaks et la banque suisse
PostFinance vient de fermer le compte bancaire permettant à WikiLeaks de
recueillir des dons en ligne.

Au-delà des révélations publiées par le site, cette "affaire" pose deux
questions fondamentales sur le cloud computing. Premièrement, la
sécurisation des nuages informatiques est-elle suffisante ? (notre article :
<http://www.indexel.net/actualites/la-securite-est-un-frein-a-l-adoption-du-
cloud-computing-2999.html>  la sécurité est un frein à l'adoption du cloud
computing) En d'autres termes, l'attaque des serveurs d'Amazon et
d'EveryDNS.net aurait-elle impacté les autres clients de ces opérateurs de
cloud computing s'ils n'avaient pas mis fin au contrat de WikiLeaks ?
Évidemment, aucune information ne filtre pour le moment. Une seule certitude
demeure, le système DNS (Domain Name Server) est trop centralisé et
représente donc un maillon faible en termes de sécurité.

Deuxième question, les opérateurs de nuages informatiques ont-ils légalement
le droit de mettre fin à un contrat comme bon leur semble ? Dit autrement :
une entreprise peut-elle se retrouver du jour au lendemain sans nom de
domaine et sans site web parce que son activité dérange l'opérateur du nuage
informatique qui l'héberge ou le fournisseur de nom de domaine ? "Compte
tenu des dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent
réellement à se sentir, nous avons décidé de saisir le juge en référé afin
qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire
français. Ce n'est pas au monde politique ni à OVH de demander ou de décider
la fermeture ou pas d'un site mais à la justice" indique Octave Klaba, le
PDG d'OVH. Cette deuxième question sera donc bientôt tranchée.

En attendant, l'affaire WikiLeaks donne raison aux entreprises qui, dans
leur vaste majorité, sont encore réticentes à utiliser un nuage public tant
que la sécurité de leurs données et la neutralité des opérateurs ne seront
pas garanties contractuellement. Elles peuvent alors s'orienter vers un
cloud privé (opéré par son propre service informatique) ou un cloud hybride
(notre dossier  <http://www.indexel.net/dossier/cloud-computing.html> cloud
computing)


Wikileaks : Quand la politique devient technologique


 Internet Actu
<http://s1.lemde.fr/medias/www/1.2.343/img/lgo/internetactu_source.jpg>  |
17.12.10 | 17h59

 La cartographie du Monde.fr qui permet de naviguer dans les mémo
diplomatiques.
<http://s1.lemde.fr/image/2010/12/17/540x270/1455042_3_51ec_la-cartographie-
du-monde-fr-qui-permet-de.png> 

La cartographie du  <http://monde.fr/> Monde.fr qui permet de naviguer dans
les mémo diplomatiques.Le Monde.fr

Xavier de la Porte, producteur de l'émission Place de la Toile sur France
Culture, réalise chaque semaine une lecture d'un article de l'actualité dans
le cadre de son émission.

Difficile de trouver un article qui parle d'autre chose que Wikileaks cette
semaine, donc j'ai trouvé un papier qui parle de Wikileaks, mais qui le met
en perspective d'une façon que j'ai trouvée intéressante. Il s'agit d'un
post sur le  <http://www.guardian.co.uk/technology/blog> blog de Charles
Arthur, qui suit les affaires technologiques pour leGuardian. Son papier
s'intitule : "
<http://www.guardian.co.uk/technology/blog/2010/dec/07/wikileaks-cloud-compu
ting> Le mouvement vers le Cloud computing est inéluctable, mais Wikileaks
nous ménage une pause".

"Jusqu'à la semaine dernière, explique Charles Arthur, tous les futurologues
de l'informatique nous expliquaient que le Cloud computing, ou informatique
dans les nuages, était l'avenir. Pas besoin de savoir où vos données sont
stockées, elles sont dans un ordinateur, ou plutôt dans des ordinateurs, là
bas, sur l'internet. Amazon, avec son service EC2, Microsoft avec Azur ou
Google, avec GoogleMail et GoogleDocs sont déjà utilisés par des milliers
d'entreprises dans le monde entier.

En juin, poursuit Charles Arthur, le prestigieux centre de recherche
<http://pewresearch.org/pubs/1623/future-cloud-computing-technology-experts>
Pew expliquait : "la grande majorité des experts en technologie et des
acteurs qui réfléchissent sur l'internet de demain pensent que vers 2020,
les gens accéderont à leurs logiciels en ligne, qu'ils partageront et
accèderont à l'information en utilisant des réseaux de serveurs, au lieu de
dépendre d'outils et d'information stockés dans leur ordinateur personnel."

Et c'est déjà comme ça que ça se passe, explique le journaliste du Guardian.
L'index de recherche de Google se trouve dans les nuages.
<http://lastminute.com/> Lastminute.com, TripAdvisor et d'autres encore sont
des services dans les nuages. Depuis ces dernières années, les particuliers
et les entreprises ont pu télécharger leurs contenus sur ces ordinateurs,
d'où l'explosion de Facebook, de Flickr, de Youtube et de Twitter, aucun de
ces sites ne générant son propre contenu. Tout ça vit dans les nuages : une
entreprise offre les serveurs, une autre offre le logiciel et les interfaces
du contenu.

La semaine dernière, cette promesse de l'informatique dans les nuages s'est
faite moins rose, explique Charles Arhur. Amazon a expulsé les contenus de
Wikileaks qui étaient hébergés par ses serveurs. Dans un message, Amazon
<http://aws.amazon.com/message/65348/> a expliqué que ce n'étaient pas les
attaques dont Wikileaks faisait l'objet qui avaient justifié cette expulsion
(ces attaques ont été contrées avec succès), mais le fait que Wikileaks ne
respectait pas les conditions d'utilisation.

Les conditions d'utilisations ? se demande le journal

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