[AfriNIC-announce] Fw: [AfrICANN-discuss] FW: ADIEL: « Protéger l 'avenir de l'Internet en Afrique : En prévision de la mise en œuvre du protocole IPv6 »

Lillian O. Sharpley lillian at afrinic.net
Tue Nov 24 12:50:05 SAST 2009


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Sincerely,

Lillian Sharpley
Communications Area Manager
AfriNIC
(230) 466 6616
www.afrinic.net
---------- Forwarded Message -----------
From: Anne-Rachel Inne <anne-rachel.inne at icann.org>
To: "africann at afrinic.net" <africann at afrinic.net>
Sent: Tue, 24 Nov 2009 02:09:10 -0800
Subject: [AfrICANN-discuss] FW: ADIEL: « Protéger l'avenir de l'Internet en
Afrique : En prévision de la mise en œuvre du protocole IPv6 »

From: Seyni FATY [mailto:Seyni.FATY at artp.sn]
Sent: Tuesday, November 24, 2009 8:50 AM
To: lillian at afrinic.net; Anne-Rachel Inne; adiel at afrinic.net; Stephanie
Moorghen-Bernon
Subject: TR: ADIEL: « Protéger l'avenir de l'Internet en Afrique : En prévision
de la mise en œuvre du protocole IPv6 »

FYI

[cid:image002.jpg at 01CA6CE3.0A0F20A0]Seyni Malan FATI
Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)
Tel        : +221 33 869 0369
Fax       : +221 33 869 0370
Email    : seyni.faty at artp.sn<mailto:seyni.faty at artp.sn>
Web     : http://www.artp.sn<http://www.art.sn/>
L'ARTP au service du citoyen pour faire du Sénégal un pôle d'excellence dans les
T.I.C

De : queditlapresse
Envoyé : mardi 24 novembre 2009 08:31
À : circulaire
Objet : ADIEL: « Protéger l'avenir de l'Internet en Afrique : En prévision de la
mise en œuvre du protocole IPv6 »

Bonjour à Tous,
La presse du jour est en piéce jointe
La cérémonie d’ouverture de la 11e réunion d’AfriNIC est prévue aujourd’hui à 
09h30 au Radisson Blu Hôtel. L’Etat du Sénégal sera représenté par Mme Aminata
TALL, ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République et
accompagné de Monsieur Michel Lamotte, conseiller dans les  TIC du Président de
la République. Mme la ministre d’Etat aura  à ses cotés le Directeur Général de
l’ARTP, Monsieur Ndongo Diao et le Directeur Général d’AfriNIC Monsieur Adiel
Akplogan.
Ci-dessous une interview de Monsieur Adiel Akplogan Directeur Général d’AfriNIC.
 La version originale du présent entretien est parue dans le magazine
«e-Stratégies Africa», publication trimestrielle consacrée au développement
technologique sur le continent africain et repris par « les nouvelles de l’UIT »
dans son  numéro 4.
Bonne lecture
« Protéger l'avenir de l'Internet en Afrique : En prévision de la mise en œuvre
du protocole IPv6 »

La croissance de l'Internet en Afrique est actuellement sérieusement compromise.
En fait, une bonne partie du développement économique du continent est
tributaire des efforts qui seront déployés pour remédier à cette situation aussi
rapidement et efficacement que possible. La plupart des pays et des continents
sont concernés, mais la menace est particulièrement grave dans le cas de l'Afrique.
Au moment de la création de l'Internet, il avait été prévu d'attribuer dans le
monde quelque quatre milliards d'adresses de protocole Internet (IP). Appelées
adresses IPv4 (abréviation de la version 4 du protocole), ces adresses sont des
identifiants numériques attribués à des éléments d'un réseau informatique
utilisant le protocole Internet pour communiquer.
Or, aujourd'hui, 85% de ces adresses sont déjà attribuées ou réservées, ce qui
signifie qu'aux alentours de 2011 on sera totalement à court d'adresses non
attribuées. En l'absence d'adresses de remplacement, l'Internet «irait droit
dans le mur» et son expansion future serait fortement compromise.
En tout, AfriNIC a attribué à ce jour 20 millions d'adresses IP. Alors que, sur
le continent africain, le taux d'accès au large bande est assez faible et que
cette technologie n'est pas encore couramment adoptée, l'utilisation des
technologies mobiles, elle, progresse rapidement, d'où une accélération de
l'utilisation du protocole Internet et des adresses IPv4 et, à terme, de
l'épuisement de cette réserve d'adresses.
Selon les prévisions d'AfriNIC et des quatre autres registres Internet régionaux
dans le monde, il apparaît que le contingent d'adresses IPv4 attribuées à
l'Afrique va vraisemblablement se tarir bien avant l'échéance de 2011 prévue
pour le reste du monde et que, si l'on ne parvient pas à remédier à cette
situation, le développement de l'Internet et l'innovation, ainsi que la
croissance économique des nations africaines, en souffriront certainement.
On voit, d'après le nombre d'adresses IPv4 attribuées à l'Afrique, qu'il ne faut
pas sous-estimer, pour la région, les potentialités économiques d'un succès
tangible de l'Internet. En ce qui concerne la distribution des adresses IP,
l'Afrique à l'heure actuelle n'occupe que 2% de l'espace total d'adressage IPv4,
alors même qu'au cours des deux dernières années, le nombre de demandes
d'adresses IPv4 y a augmenté de plus de 100%. Plusieurs pays africains ont eu
des taux de croissance de l'utilisation de l'Internet à trois chiffres ces
dernières années. Du fait que l'accès à l'Internet passe par des appareils
mobiles et qu'il existe une très forte demande latente pour l'Internet mobile,
l'avenir de l'Internet en Afrique est aujourd'hui suspendu à l'adoption rapide
de la prochaine génération d'adresses IP, ou IPv6.
Contrairement à ce qui s'est passé avec le protocole IPv4, la réserve d'adresses
IPv6 disponibles dépasse le chiffre faramineux de 340 milliards de milliards de
milliards. Alors qu'un très grand nombre d'adresses IPv4 sont déjà attribuées ou
réservées, AfriNIC a récemment exhorté les gouvernements de l'ensemble du
continent à s'attaquer à ce problème, tout en invitant instamment les opérateurs
de télécommunication à créer un groupe spécialisé chargé de commencer à
planifier la mise en œuvre du protocole IPv6.
Succès du mobile et IPv6
L'attribution récente d'un nombre important d'adresses IPv4 récemment attribuées
s'explique par le fait que des opérateurs de téléphonie mobile ont renoncé à
leurs adresses IPv4 privées pour adopter des adresses IPv4 publiques afin de
répondre à la demande de services de données. L'utilisation d'appareils mobiles
pour l'accès à l'Internet dans la région devrait être au centre des
préoccupations des dirigeants des secteurs public et privé et la mise en œuvre
du protocole IPv6 sera à cet égard un facteur déterminant.
Cette mise en œuvre devra être aussi rapide et efficace que possible — condition
indispensable au développement économique de l'Afrique. D'après les prévisions,
le succès du protocole IPv6 devrait être plus rapide que celui de son
prédécesseur IPv4; néanmoins, les pouvoirs publics et les opérateurs de
télécommunication ont un rôle essentiel à jouer dans cette réussite. La
croissance de l'Internet en Afrique étant tributaire de la mise en œuvre du
protocole IPv6, les pouvoirs publics et les opérateurs de télécommunication
doivent à cet égard montrer l'exemple en mettant à disposition du contenu en
format IPv6.
Pour que cette mise en œuvre soit efficace, les décideurs doivent insister sur
la nécessaire compatibilité IPv6 des infrastructures de télécommunication,
publiques et privées, par exemple en veillant à ce que les équipements et
applications de télécommunication importés soient compatibles IPv6. En effet, de
nombreux équipements déjà anciens ne satisfont pas aux normes IPv6, mais
satisfont à celles de l'ancien protocole IPv4. Pour y remédier, plusieurs
organisations ont imposé que tous les nouveaux équipements soient compatibles IPv6.
Pour faire connaître ce nouveau protocole, il faut également assurer la
formation des acteurs de l'Internet. Le libre accès à des cours de formation
aidera les organisations à assurer une transition harmonieuse vers le protocole
IPv6. AfriNIC a déjà fourni une formation gratuite à des opérateurs de réseaux
dans plus de 30 pays d'Afrique, d'où une augmentation de 400% du nombre
d'adresses IPv6 attribuées dans la région.
La planification doit débuter dès aujourd'hui
Le succès d'une transition bien organisée et en douceur passe par une
planification efficace, l'évaluation devant débuter au niveau des
infrastructures essentielles et se poursuivre jusqu'à l'extrémité du réseau. En
analysant la chaîne opérationnelle, il est possible de déterminer précisément
les endroits où intervient le protocole IP et où de nouveaux logiciels ou
matériels compatibles IPv6 doivent être adoptés. En outre, en évaluant à un
stade précoce la compatibilité des équipements, on peut entamer le processus de
mise à niveau et les partenaires pourront ainsi se faire une bonne idée des
besoins et des capacités d'adaptation de la chaîne logistique.
En dernière analyse, l'Afrique a besoin de tirer les enseignements de
l'expérience d'autres régions telles que l'Asie et d'adapter certaines bonnes
pratiques à ses propres conditions.
Le protocole IPv6 aura une influence très bénéfique sur l'utilisation de
l'Internet mobile en Afrique. En effet, tirant parti de l'expérience du
protocole IPv4, il présente désormais des caractéristiques qui facilitent
beaucoup l'accès. A titre d'exemple, des fonctions de sécurité sont intégrées
dans le protocole IPv6 et il est possible de sécuriser des données IPv6 dès le
stade de la construction. Autrement dit, il sera possible de développer des
applications articulées autour de ce protocole, de même qu'on pourra, en toute
sécurité, chiffrer des données, même en étant en déplacement. Du fait que la
mobilité est intégrée dans le protocole IPv6, on arrivera à un stade où les
adresses IP feront partie intégrante de l'identité de l'utilisateur et où il
sera possible de joindre quelqu'un, quel que soit l'appareil utilisé, en
utilisant une même adresse IP.
Bien que l'Afrique ne détienne qu'une petite partie des adresses IP dans le
monde, il est encourageant de voir qu'elle adopte progressivement ce nouveau
protocole. C'est d'ailleurs sur ce continent qu'il rencontre le plus de succès,
ce qui donne de bonnes raisons d'espérer. Néanmoins, de plus amples travaux sont
nécessaires pour assurer l'adoption du protocole IPv6 à l'échelle de tout le
continent et dans les meilleurs délais.
Outre la gestion et la distribution des ressources de numérotage Internet,
AfriNIC appuie le développement de l'Internet sur l'ensemble du continent, afin
de renforcer l'autogouvernance du réseau et d'encourager l'élaboration de
politiques participatives. Pour une mise en œuvre efficace du protocole IPv6,
les décideurs doivent dès aujourd'hui prendre des mesures afin de rendre la
compatibilité IPv6 obligatoire au niveau des infrastructures publiques et
privées. Un autre facteur essentiel est la nécessité d'assurer la compatibilité
IPv6 des équipements et applications de télécommunication importés. Les
opérateurs de télécommunication doivent repenser leur approche. En raison de la
rapide expansion de l'Internet mobile en Afrique, l'avenir de l'Internet dans la
région dépend de la planification immédiate du protocole IPv6 par tous les
partenaires des secteurs public et privé. Il est impératif qu'ils commencent à
planifier la mise en œuvre de ce protocole à l'échelle du continent.
Bien qu'AfriNIC soit parvenu à faire quadrupler le nombre d'adresses IPv6
attribuées dans la région, ce nombre ne représente que quelque 26% des réseaux
utilisant le protocole IPv4 dans la région concernée. Les statistiques
journalières montrent que moins de 30% des adresses IPv6 attribuées sont
visibles sur l'Internet. Des mesures énergiques sont prises et vont dans le bon
sens, mais il reste encore beaucoup à faire et cette tâche relève de la
responsabilité de tous.

l'ARTP au service du citoyen pour faire du Sénégal, un pôle d’excellence dans le
domaine des TIC
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