<h2 class="itemTitle">
                 </h2><h2 class="itemTitle">
                 L’Afrique a-t-elle perdu la bataille des contenus numériques ?</h2><h2 class="itemTitle"><font><a href="http://www.agenceecofin.com/medias/0704-4277-l-afrique-a-t-elle-perdu-la-bataille-des-contenus-numeriques#itemCommentsAnchor">http://www.agenceecofin.com/medias/0704-4277-l-afrique-a-t-elle-perdu-la-bataille-des-contenus-numeriques#itemCommentsAnchor</a></font></h2>
        
                
        
                 
        
        
                 
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                 <span class="itemImage">
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                 </span>
                
                                 
                 <span class="itemImageCaption">Masque du 16e siècle de l'ancien
empire du Bénin dont la vente aux enchères par Sotheby 's avait été
annulée suite à une pétition et une page Facebook du Nigeria Liberty
Forum.</span>
                                 
                                 
                
         </div>
        
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                <span class="itemDateCreated">
                        Samedi, 07 Avril 2012 20:29                </span>
                 </li></ul>
                
                
</div>
        
        
        
                 
                 
         <div class="itemIntroText">
                 <p class="textearticle"><b><span>(Agence Ecofin) - « <i>L’Afrique doit gagner la bataille des contenus.</i>
» Sous une forme ou une autre, cette idée a été abondamment exprimée
dans de nombreux séminaires, ateliers et conférences ayant pour thème
les enjeux de la société de l’information. Une quinzaine d’années après
l’introduction de l’internet dans la plupart des pays africains, on peut
se demander aujourd’hui où en est l’Afrique avec la bataille des
contenus numériques.</span></b></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Tout d’abord, qu’est-ce que la bataille
des contenus ? Olivier Sagna, secrétaire général d’Osiris,
l’Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les
inforoutes au Sénégal, entend par cette expression « <i>le combat pour
une présence de contenus africains sur Internet, pour que l'Afrique ne
soit pas uniquement consommatrice mais aussi productrice de contenus ; à
savoir de l'information, bien sûr, mais aussi des connaissances, des
jeux, des services et des applications – tout ce secteur dans lequel
évoluent aujourd'hui les milliardaires en dollars de la société de
l'information</i> »<i>.</i></span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><b><span>Commencer par le commencement</span></b></p>
<p class="textearticle"><span>A y regarder cependant de plus près, la
bataille pour davantage de contenus africains n’a pas commencé avec
l’avènement de l’internet. Avant l’apparition du web au début des années
1990, coup d’envoi d’une circulation sans précédent de l’information à
travers le monde en termes de volume et de rapidité, le ton avait été
donné au milieu des années 1970 lorsque l’Unesco, alors dirigée par le
Sénégalais Ahmadou Mahtar M’Bow, engagea le combat pour un « nouvel
ordre mondial de l’information et de la communication » (NOMIC). Face au
déséquilibre des flux d’information entre le Nord et le Sud, entre les
pays développés et les pays en développement, l’Unesco proposait de
trouver les moyens de réduire le <i>gap.</i> Cependant, à sa conférence,
tenue à Nairobi, au Kenya, en novembre 1976, les Etats-Unis et la
Grande-Bretagne s’opposèrent farouchement au projet de nouvel ordre
mondial de l’information et de la communication. Y adhérer, selon leurs
délégués, c’était en quelque sorte céder à la politisation d’une
organisation à vocation essentiellement culturelle. La bataille, à
l’époque, fut perdue.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Inventé et popularisé plus tard,
l’internet a remis au goût du jour, à sa manière, cette volonté de faire
entendre la voix des pays du tiers-monde et d’être, comme disait le
président et poète Léopold Senghor, au « <i>rendez-vous du donner et du recevoir</i>
». Avec le réseau mondial, l’Afrique pourrait enfin − théoriquement du
moins − proposer sa propre information, sa propre vision des choses, son
propre savoir, ses propres contenus, brisant de ce fait « <i>le silence autour du tiers-monde,</i> <i>la déformation dont les informations </i>[la]<i> concernant font l'objet dans les médias des pays du Nord</i> [et] <i>la propagande culturelle du Nord en direction du Sud</i> ».</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Tout ce vaste programme valait bien que
l’on engageât la « bataille des contenus ». Celle-ci a dû tout de même
commencer par le commencement : l’accès à Internet. De ce point de vue,
si l’Afrique reste encore la dernière de la classe parmi les continents,
elle a quand même fait, depuis qu’elle a eu accès au réseau planétaire,
beaucoup de progrès dans la connectivité et, d’une manière générale,
dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication. Y
compris les télécommunications par lesquelles passent, ou vont passer
dans le futur, de plus en plus de contenus numériques à travers les
terminaux que sont les smartphones et les tablettes. Alex Corenthin,
gestionnaire du domaine national du Sénégal, confirme, dans une
interview au quotidien <i>Le Soleil</i>, l’importance de cet accès : « <i>C’est
en ayant accès que l’on peut valoriser les contenus. (…) Si vous voulez
offrir un contenu, il faudrait que votre public puisse y accéder. (…)
S’il y a un marché potentiel, le contenu va suivre. Plus il y a
d’utilisateurs connectés à Internet, plus il y aura de développeurs pour
mettre à leur disposition des contenus</i>. »</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><b><span>Des insuffisances loin d’être comblées</span></b></p>
<p class="textearticle"><span>On peut dire aujourd’hui que l’Afrique a
beaucoup progressé dans l’usage de l’internet et des services de
télécommunications. Si l’accès est encore loin d’être universel, les
statistiques de l’Union internationale des télécommunications indiquent
cependant que le taux de pénétration d’Internet était à 9,6% en 2011
(contre 30% dans le reste du monde), soit quelque 90 millions
d’internautes sur les 900 millions d’Africains, même si la pénétration
du haut débit − moins de 1% (contre 20% dans le reste du monde) – reste
encore embryonnaire. Dans les télécommunications, aspect le plus
populaire des technologies de l’information et de la communication, les
statistiques sont plus réjouissantes puisque le continent enregistre
aujourd’hui près de 600 millions d’abonnés à la téléphonie mobile. Même
s’il reste encore beaucoup à faire, il est loisible de penser qu’avec
près de 100 millions d’abonnés à Internet et 600 millions d’abonnés au
mobile, la cible est suffisamment significative pour que les contenus
africains trouvent une place pour s’exprimer.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>C’est par la presse qu’ils ont commencé à
s’affirmer sur Internet. Pierre Dandjinou, conseiller régional des TIC
au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), soutenait
en 2006 que le contrôle des contenus dans les supports en ligne « <i>doit être la bataille de demain</i> »<i> </i>et que « <i>les Africains doivent pouvoir proposer des contenus aussi variés et attractifs </i>[que ceux des]<i> sites occidentaux</i>
». De nombreux journaux africains proposent aujourd’hui, outre leur
édition imprimée, des informations en ligne. D’autres éditeurs publient
leurs nouvelles exclusivement en ligne. Cela a été un premier pas
important dans la bataille des contenus, si l’on sait qu’il y a moins de
deux décennies l’information diffusée mondialement par des Africains
sur l’Afrique était plutôt rare. Aujourd’hui, quelle que soit sa
situation géographique, chacun peut s’informer en ligne sur l’actualité
de n’importe quel pays africain, juste en consultant un site dédié.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Toutefois, depuis que l’on parle de la
bataille des contenus, les insuffisances – partie intégrante de la
fracture numérique − sont loin d’être comblées en ce qui concerne les
contenus qui nous viennent d’ailleurs et ceux proposés par des Africains
aux Africains et au monde entier. A la question de savoir si l’Afrique a
gagné la bataille des contenus, certains, comme Olivier Sagna,
répondent sans détour par la négative. Pour le secrétaire général
d’Osiris, si « <i>nous avons progressé du point de vue de l’accès et sommes donc plus nombreux à consommer les produits et services des autres</i> »<i>, </i>par contre<i> </i>« <i>nous n’avons pas commencé de manière significative à proposer des contenus qui sont lus, écoutés et consommés par d’autres</i> ».</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Ce verdict peut paraître sévère. Mais,
mondialement, l’Afrique ne pèse pas beaucoup dans les contenus
numériques. A l’instar de ce qui se passe dans le domaine du matériel
technologique, où l’Afrique ne peut se prévaloir d’aucun produit ayant
une diffusion mondiale (ordinateurs de bureau ou portables, tablettes,
téléphones mobiles, smartphones, etc.), à l’instar de ce qui se passe
dans le secteur des logiciels où elle est également plus consommatrice
qu’éditrice (même s’il existe plein de logiciels locaux ici et là), les
informations et le savoir africains peinent à irradier la planète, en
dépit des énormes possibilités qu’offre l’internet. Ne dit-on pas que
les technologies de l’information et de la communication « <i>mettent tout le monde au même niveau</i> » ? A l’épreuve, cette assertion se révèle bien plus théorique qu’effective.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><b><span>Bases de données européennes ou américaines</span></b></p>
<p class="textearticle"><span>Pourquoi tant de difficultés à peser dans les contenus numériques mondiaux ? Parce que, « <i>pour produire</i> [de la connaissance] et <i>surtout
innover et inventer, il faut investir dans la recherche et libérer les
énergies ; ce que nous, en Afrique, ne faisons pas pour le premier
aspect et ne savons pas faire pour le second aspect</i> »,<i> </i>explique encore Olivier Sagna.<i> </i>Voilà pourquoi, constate-t-il, « <i>nous n’avons pas l’équivalent d’</i>Al Jazeera<i>, aucun grand journal, aucune grande radio à l’échelle de l’Afrique</i> ».</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Voilà aussi pourquoi la majorité des
Africains surfent davantage sur les sites non africains que sur les
sites africains pour s’informer ou communiquer, à la différence des
internautes des autres continents. La recherche se fait sur <i>Google</i> ou <i>Yahoo!</i>, les vidéos se regardent sur <i>YouTube</i>, le courrier électronique se pratique avec <i>Gmail</i>, <i>Hotmail</i> ou <i>Yahoo!</i>, la recherche de savoir se fait sur <i>Wikipédia</i>…
Tous ces services sont « étrangers » à l’Afrique. En outre, le plus
souvent, même les contenus relatifs à l’Afrique sont hébergés dans des
bases de données européennes ou américaines, parce que, là-bas, on a
pris le temps d’organiser les données, de les classer, de les mettre
régulièrement à jour et de réfléchir sur un modèle économique pour les
commercialiser. En Afrique, beaucoup de journaux en ligne en sont encore
à la mise à jour toutes les vingt-quatre heures, en fonction de la
parution de l’édition imprimée. Une manière de faire totalement
étrangère aux meilleures pratiques du web.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Que faire alors pour marquer des points dans la bataille des contenus ? Pour Olivier Sagna, « <i>si l’on veut peser</i> », il faut prendre « <i>des
initiatives sous-régionales (Afrique de l’Ouest par exemple), voire
régionales (Afrique), compte tenu du contexte de mondialisation. Il
s'agit d'avoir des consortiums qui travaillent sur de grands projets, et
non nos petites entreprises locales qui travaillent sur des projets à
dimension nationale.</i> »</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>A ce stade, on peut se demander si l’idée d’une « <i>base de données culturelles, techniques et économiques au service du développement des pays africains et de leur coopération</i>
», avancée par Léopold Sédar Senghor, ne reste pas toujours pertinente
(voir l’encadré « Senghor et sa base de données culturelles, techniques
et économiques »). Un tel outil n’incarne-t-il pas un véritable projet
de contenus numériques, de surcroît théorisé avant la popularisation de
l’internet ?</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><b><span>Alain Just COLY</span></b></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><b><span> </span></b></p>
<div class="textearticle">
<p><b><span>L’édition web, pour des contenus « compatibles Internet »</span></b></p>
<p><b><span> </span></b></p>
<p><span>Les éditeurs africains de plateformes d’informations ont des
efforts à faire sur les aspects rédactionnels et organisationnels des
contenus qu’ils diffusent. Seydou Sissouma, journaliste malien,
constatait il y a quelques années: <span>« <i>Il n’est pas rare qu’un
inter­naute malien se retrouve dans l’incapacité de décoder un article
d’un journal ivoirien, à cause des référents culturels qui structurent
le texte préalablement destiné à un lectorat local. On peut multiplier à
l’envi les exemples à l’échelle du continent. Que dire alors du lecteur
canadien ou japonais ? Écrire pour le Net devient dès lors un passage
obligé pour le succès de la presse africaine en ligne.</i> »</span></span></p>
<p><span>Dans la plupart des rédactions africaines, les éditeurs web se
contentent de poster tels quels sur le site les articles du journal
imprimé. Mais si la version imprimée n’est destinée, du fait d’une
contrainte « géographique », qu’aux lecteurs locaux qui comprennent tous
les référents culturels utilisés par les journalistes, le journal en
ligne peut, lui, être lu par des lecteurs de tous les pays, dont la
plupart, évidemment, ne maîtrisent pas les référents culturels en
question.</span></p>
<p><span><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" alt="034_bataille_des_co" src="http://www.agenceecofin.com/images/stories/telecom/034_bataille_des_co.jpg" height="198" width="263"><br></span></p>
<p><span> </span></p>
<span>Un lecteur hollandais ou indien, ou tout simplement d’un autre
pays africain, ne comprendra pas, par exemple, le terme « ndiaga
ndiaye », souvent utilisé dans la presse sénégalaise, qui désigne une
certaine catégorie de cars de transport en commun. Un tel terme utilisé
dans un article ne sera pas, dans la majorité des cas, compris par les
non-Sénégalais. D’où la nécessité de faire des efforts pour éditer les
articles avant leur publication sur le web, de façon à les rendre, en
quelque sorte, « compatibles Internet ». Ce n’est qu’ainsi qu’ils seront
compris de tous les internautes, et non pas d’une catégorie d’entre
eux. C’est là un travail d’édition web que doivent nécessairement
effectuer les éditeurs de la presse en ligne pour élargir
l’accessibilité de leurs contenus et augmenter l’intérêt qu’ils
suscitent.</span>
<p><span>Cette étape manque aujourd’hui crucialement dans la presse
africaine en ligne. Celle-ci ne s’intéresse pas suffisamment aux règles
de la rédaction web, qui devraient aussi être enseignées dans les écoles
de formation en journalisme.</span></p>
<p><span> </span></p>
<p><b><span>AJC</span></b></p>
</div>
<p class="textearticle"><b><span> </span></b></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><b><span> </span></b></p>
<div class="textearticle">
<p><b><span>Senghor et sa « base de données culturelles, techniques et économiques »</span></b></p>
<p><b><span> </span></b></p>
<p>Bien avant l’avènement de l’internet, le président du Sénégal,
Léopold Sédar Senghor, avait théorisé, dans un texte datant de décembre
1980, la création de ce qu’il appelait « <i>une base de données culturelles, techniques et économiques</i> » pour l’Afrique. Il s’agissait, avant l’heure, d’un véritable projet multimédia, puisque Senghor écrit que « <i>cette base</i> [de données] <i>multiculturelle signifie que ce projet doit prendre en considération tous les aspects culturels </i>[des]<i>
peuples, sous les formes d’expression qui leur sont familières, et ne
pas se contenter d’archiver des documents écrits peu représentatifs ou </i>[des]<i>
témoignages indirects de ces phénomènes. Cela entraîne que la base de
données contiendra une majorité de documents non écrits, sonores,
musicaux, graphiques, photographiques ou cinématographiques (...).</i> »</p>
<p>La notion de contenu local n’était pas étrangère au projet, car, écrivait Senghor, « <i>cette construction</i> [doit être] <i>ancrée
dans les langues naturelles des peuples concernés, symbole de leur
ancienneté culturelle et de leur identité profonde. Cela concerne
surtout l’ensemble des documents d’expression individuelle ou
collective, mais il serait souhaitable que cela soit étendu à tous les
documents dont la traduction serait appauvrissante</i> ». Pour Senghor, « <i>l’obstacle
des langues non écrites peut être facilement surmonté par un codage
phonétique bien étudié ou encore un enregistrement direct du document
parlé, accompagné si nécessaire d’un document usuel</i> ». Réaliste, il suggère aussi que « <i>la
consultation de base pourra être faite dans les langues "techniques" –
français, anglais, espagnol et portugais –, sans oublier l’arabe (...)</i>. »</p>
<p>Un tel projet, naturellement, devait bénéficier, selon son auteur,
des avantages de la recherche. C’est pourquoi il propose un certain
nombre d’idées qui pourraient guider la recherche pour mettre en œuvre
cette base de données<i>.</i></p>
<p>« <i>Chaque capitale,</i> <i>centre de région culturelle, centre universitaire important, </i>écrit-il,<i>
comporte un "conservatoire culturel" où sont captées les données. Tous
adoptent une règle commune, tant pour les procédures d’entrées que pour
les procédures de liaisons. Les liaisons sont assurées par satellite.
Une structure relationnelle permet de relier les diverses données
(textes, iconographie, musique, etc.) et la structure est dynamique afin
de disposer de l’image en mouvement, du son, etc. Les documents sont
entrés dans la langue d’origine, ce que permet l’ordinateur. Les
traductions sont aidées par ordinateur pour en faciliter l’exécution.</i></p>
<p><i>« Les langues d’accès et de consultation prévues sont l’anglais,
l’arabe, l’espagnol, le français et le portugais. Chaque information
comporte une présentation résumée (texte) dans les cinq langues de
consultation et renvoie à la base qui est détentrice de la totalité de
l’information. La base a un double aspect : le conservatoire </i>[et]<i>
l’outil pédagogique. Cet "outil pédagogique" est accessible aux
enfants, adultes, etc. Il peut être intégré au programme d’enseignement
des écoles, etc. Des correspondants peuvent être installés en Europe,
etc. pour servir des informations de données stockées dans les musées,
dans les centres de documentation, les journaux, etc.</i> »</p>
<p>Comme on peut le constater, il s’agissait d’un véritable projet de
contenus numériques qui, s’il était réalisé, serait aujourd’hui un pas
important dans la bataille des contenus numériques.</p>
<p><b> </b></p>
<p><b>AJC</b></p>
</div>
<p class="textearticle"><b> </b></p>
<p class="textearticle"><b> </b></p>
<p class="textearticle"><b>Alain Just Coly, pour le magazine Réseau Télécom Network No 52</b></p>         </div>