<span class="cat163" style="font-size: 100%;"><a href="http://www.agenceecofin.com/propriete-intellectuelle/3011-2347-le-cameroun-en-tete-de-la-piraterie-de-logiciels-en-afrique">http://www.agenceecofin.com/propriete-intellectuelle/3011-2347-le-cameroun-en-tete-de-la-piraterie-de-logiciels-en-afrique</a><br>
<br>Propriété intellectuelle</span>
                
                
        <div class="itemHeader">
        
        
                 
         <h2 class="itemTitle">
                 Le Cameroun en tête de la piraterie de logiciels en Afrique                 
         </h2>
        
                
</div><div class="itemIntroText">
                 <p class="textearticle">(Agence Ecofin) - Le Cameroun apparaît comme
l’une des principales victimes de piraterie de logiciels avec un taux
évalué à 82%. Pour combattre ce fléau, la société Sage, troisième
éditeur mondial de logiciels informatiques, a organisé, le 25 novembre
dernier à Douala, un séminaire sur la protection juridique des logiciels
dans l’espace de l’Organisation africaine de la propriété
intellectuelle (OAPI).</p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Magistrats, avocats, opérateurs
économiques et vendeurs de logiciels se sont réunis à Douala dans le
cadre des actions de sensibilisation menées par Sage afin de lutter
contre ce fléau qui touche l’ensemble de l’Afrique, et tout
particulièrement le Cameroun. Selon l’entreprise, les fabricants de
programmes informatiques, les entreprises utilisatrices et les économies
des pays en sont directement victimes.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Une étude réalisée </span><span>en 2010
par le Business Software Alliance et divulguée en mai 2011, révélait
déjà une valeur marchande des logiciels piratés en Afrique francophone
de 27 millions de dollars. La même étude fournit des estimations
indiquant que le Cameroun arrive, après l’Algérie, avec un taux de 82%
de logiciels piratés. L’Algérie atteint un taux de 83%, le Sénégal 78%
et la Côte d’Ivoire 79%.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Le responsable de la formation et des
stages des magistrats, Philippe-René Nsoa a confirmé ces chiffres tout
en reconnaissant qu’ils « <i>ne sont pas précis</i> ». D’après le droit
camerounais, la contrefaçon de logiciels consiste en la reproduction du
logiciel, son adaptation, sa traduction, sa distribution, sa
représentation ou sa divulgation. </span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p class="textearticle"><span>Signataire des accords de Bangui, le
Cameroun punit la piraterie de logiciels, respectivement pour les délits
et les crimes, de 5 à 10 ans de prison et de 500 000 à 10 millions FCFA
d’amende. La confiscation de matériel et la fermeture d’établissement
font également partie des sanctions prévues. Les services publics
seraient les premiers consommateurs de logiciels piratés influant
largement sur ces taux particulièrement élevés.</span></p>
<p class="textearticle"><span> </span></p>
<p><span class="textearticle">Selon Christian Dudieu Djomga, avocat au
barreau du Cameroun, mandataire agréé de l’OAPI, l’enjeu de telles
réunions est le renforcement des législations afin de protéger au mieux
la propriété intellectuelle.</span></p>         </div>