Merci Rachel, je pense que nos pays qui sont entrain d'elaborer leur loi Telecom / TIC peuvent prevoir cette procedure d'urgence.<br><br>Hawa<br><br><div class="gmail_quote">Le 1 mars 2011 14:53, Anne-Rachel Inné <span dir="ltr"><<a href="mailto:annerachel@gmail.com">annerachel@gmail.com</a>></span> a écrit :<br>
<blockquote class="gmail_quote" style="margin: 0pt 0pt 0pt 0.8ex; border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204); padding-left: 1ex;"><div>
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<h1><font size="2"><a href="http://datanews.rnews.be/fr/ict/actualite/apercu/2011/02/28/un-serieux-probleme-de-domaine-be-tout-juste-evite/article-1194960588115.htm" target="_blank">http://datanews.rnews.be/fr/ict/actualite/apercu/2011/02/28/un-serieux-probleme-de-domaine-be-tout-juste-evite/article-1194960588115.htm</a></font></h1>
<h1>Un sérieux problème de domaine .be tout juste évité</h1>
<p>Frederik Tibau -
28/02/2011
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<img src="" alt=""></div>
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Le ministre de l’entreprise, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), exige
qu’il y ait une procédure d’urgence permettant de transférer la gestion
de la zone des noms de domaine .be à un autre acteur, si le gestionnaire
actuel, DNS.be, devait connaître de gros problèmes. Tel fut quasiment
le cas le 25 novembre dernier, lorsqu’une paralysie complète de la zone
.be fut évitée de toute justesse. <br>
<br>
DNS.be, installé à Louvain, gère depuis plus de 10 ans déjà tous les
noms de domaine se terminant par .be. Si le bureau arrêtait ses
activités ou si un grave problème technique devait se manifester,
empêchant l’accessibilité aux noms de domaine .be ou les rendant
défectueux, cela pourrait nuire fortement à l’économie belge, voire à
l’ensemble de la société belge. <br>
<br>
Le ministre de l’entreprise et de la simplification, Vincent Van
Quickenborne (Open VLD), souhaite dès lors que la prochaine loi télécoms
belge prévoit une procédure d’urgence, afin de transférer la gestion de
la zone des noms de domaine .be à un autre acteur. Si DNS.be devait
connaître de sérieuses difficultés, <a href="http://datanews.rnews.be/fr/ict/une-procedure-d-urgence-en-vue-d-un-transfert-de-la-gestion-de-be/article-1194960424258.htm" target="_blank">l’IBPT devrait alors pouvoir désigner immédiatement un autre acteur qui reprendrait les activités de DNS.be</a>. <br>
<br>
Le fait que ce genre de problème grave se posant à la zone des noms de
<a href="http://domaine.be" target="_blank">domaine.be</a> n’est pas utopique, a été mis en évidence le 25 novembre
dernier. A l’époque, <a href="http://dnsmon.ripe.net/dns-servmon/domain/plot?domain=be&af=ipv4&day=25&month=11&year=2010&hour=0&period=24h&plot=SHOW" target="_blank">6
des 7 serveurs de noms qui règlent le trafic de et vers les sites .be
et qui sont gérés par DNS.be, ont été paralysés pendant une heure</a>. Cela avait provoqué de sérieux retards aux internautes. <br>
<br>
Si le dernier serveur de noms .be avait connu les mêmes problèmes à ce
moment là et si les machines anycast (non gérées par DNS.be) avaient été
surchargées, c’était alors l’ensemble du trafic internet de et vers
plus d’1 million de sites web .be qui aurait été entièrement bloqué.
Cela aurait empêché à son tour l’e-commerce sous .be et paralysé toutes
les opérations bancaires via internet, tout comme le trafic e-mail et
les autres possibilités de communication en ligne. Ni DNS.be ni le
ministre n’en avaient parlé à l’époque. <br>
<br>
Aujourd’hui, Vincent Van Quickenborne réagit. "J’étais au courant de
l’incident avec les 6 serveurs", confirme-t-il à Data News. "Et comme je
me préoccupe de l’importance des domaines .be pour notre économie, je
confirme une fois encore ma demande de prévoir un scénario de sauvegarde
(back-up)." <br>
<br>
Conseiller télécom <br>
Ce qui est étonnant dans cette histoire, c’est que Philip Du Bois, le
directeur général de DNS.be, a été précédemment conseiller télécom au
cabinet du ministre Van Quickenborne. En agissant ainsi, il semble donc
que le ministre s’attaque à l’un de ses ex-collaborateurs. <br>
<br>
“Le ministre fait abstraction du fait que Philip Du Bois a autrefois
travaillé pour lui”, réagit Ortwin De Vliegher, conseiller au cabinet de
Van Quickenborne. “Il conclut de l’analyse qu’un monopole n’est jamais
une bonne chose et qu’une procédure d’urgence s’inscrit dans une
stratégie de bon père de famille de la part du gouvernement.”
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