<div><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial,helvetica,freeSans,sans-serif; font-size: 11px; color: rgb(34, 34, 34);"><h1 style="margin: 0px; padding: 0px; font: 25px/32px georgia; color: rgb(0, 0, 0);"> Quand la politique devient technologique</h1>
</span> </div><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; line-height: 17px;"><h2 style="margin: 0px 0px 6pt; padding: 0px; color: rgb(0, 0, 0); font-size: 24pt; font-weight: normal; line-height: 30pt; text-decoration: none;">
WikiLeaks fait trembler le cloud computing</h2><div class="news-toolbar1" style="margin-top: 12px; border-bottom: 1px solid rgb(159, 159, 159); border-top: 1px solid rgb(159, 159, 159);"><span class="font-small font-black" style="font-size: 8pt; line-height: 10pt; color: rgb(0, 0, 0);">Par <a rel="nofollow" target="_blank" href="mailto:redaction@indexel.net" style="text-decoration: underline; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 8pt; line-height: 10pt;"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_0">Alain Bastide</span></a> le 07/12/2010 - <a target="_blank" href="http://indexel.net/"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_1">indexel.net</span></a> </span><img src="http://www.indexel.net/images/blankpix.gif" class="blankpix" style="width: 0px; height: 26px; vertical-align: middle;"></div>
<div style="height: 9pt;"> </div><h3 style="margin: 0px; padding: 0px; color: rgb(0, 0, 0); font-size: 11pt; font-weight: bold; line-height: 14pt; text-decoration: none;">En
quelques jours, l’affaire WikiLeaks a jeté une vague de doutes sur la
sécurité du cloud computing et sur la neutralité des opérateurs de
nuages informatiques.</h3><div style="height: 13pt;"> </div><div class=""><p style="margin: 0px 0px 9pt; padding: 0px;">Tout
a commencé il y a quelques jours aux États-Unis. En diffusant 251 287
documents ultra-secrets provenant d'échanges diplomatiques, le site <a target="_blank" href="http://wikileaks.org/"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_2">WikiLeaks.org</span></a>
s'est attiré les foudres de l'administration américaine qui a fait
pression sur son hébergeur. Après plusieurs attaques par déni de service
(DoS) <span style="border-bottom: 2px dotted rgb(54, 99, 136); cursor: pointer;" class="yshortcuts" id="lw_1292682298_3">Amazon</span> a mis fin au
contrat de WikiLeaks. Idem pour l'hébergeur de son nom de domaine : <a target="_blank" href="http://everydns.net/"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_4">EveryDNS.net</span></a>. WikiLeaks s'est donc réfugié en Europe, et pour la <span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_5">France</span> sur les serveurs d'OVH. <b>Aujourd'hui,
le ministre de l'Economie et de l'industrie, Eric Besson, fait pression
sur l'hébergeur français pour qu'il cesse d'héberger WikiLeaks et la
banque suisse PostFinance vient de fermer le compte bancaire permettant à
WikiLeaks de recueillir des dons en ligne.</b></p><p style="margin: 0px 0px 9pt; padding: 0px;">Au-delà des révélations publiées par le site, cette "affaire" pose deux questions fondamentales sur le <span style="border-bottom: 2px dotted rgb(54, 99, 136); cursor: pointer;" class="yshortcuts" id="lw_1292682298_6">cloud computing</span>. Premièrement, la sécurisation des nuages informatiques est-elle suffisante ? (notre article :<em><a rel="nofollow" title=" la sécurité est un frein à l'adoption du cloud computing" target="_blank" href="http://www.indexel.net/actualites/la-securite-est-un-frein-a-l-adoption-du-cloud-computing-2999.html" style="text-decoration: underline; color: rgb(255, 0, 0); font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 9pt; line-height: 13pt;"> <span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_7">la sécurité est un frein à l'adoption du cloud computing</span></a></em>)
En d'autres termes, l'attaque des serveurs d'Amazon et d'EveryDNS.net
aurait-elle impacté les autres clients de ces opérateurs de cloud
computing s'ils n'avaient pas mis fin au contrat de WikiLeaks ?
Évidemment, aucune information ne filtre pour le moment. Une seule
certitude demeure, le système DNS (Domain Name Server) est trop
centralisé et représente donc un maillon faible en termes de sécurité.</p><p style="margin: 0px 0px 9pt; padding: 0px;">Deuxième
question, les opérateurs de nuages
informatiques ont-ils légalement le droit de mettre fin à un contrat
comme bon leur semble ? Dit autrement : une entreprise peut-elle se
retrouver du jour au lendemain sans nom de domaine et sans site web
parce que son activité dérange l'opérateur du nuage informatique qui
l'héberge ou le fournisseur de nom de domaine ? <em>"Compte tenu des
dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent
réellement à se sentir, nous avons décidé de saisir le juge en référé
afin qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le
territoire français. Ce n'est pas au monde politique ni à OVH de
demander ou de décider la fermeture ou pas d'un site mais à la justice"</em> indique Octave Klaba, le PDG d'OVH. Cette deuxième question sera donc bientôt tranchée.</p><p style="margin: 0px 0px 9pt; padding: 0px;">
En
attendant, l'affaire WikiLeaks donne raison aux entreprises qui, dans
leur vaste majorité, sont encore réticentes à utiliser un nuage public
tant que la sécurité de leurs données et la neutralité des opérateurs ne
seront pas garanties contractuellement. Elles peuvent alors s'orienter
vers un cloud privé (opéré par son propre service informatique) ou un
cloud hybride (notre dossier <a rel="nofollow" title="dossier cloud computing" target="_blank" href="http://www.indexel.net/dossier/cloud-computing.html" style="text-decoration: underline; color: rgb(255, 0, 0); font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 9pt; line-height: 13pt;">cloud computing</a>)</p>
</div></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: georgia; font-size: 15px; color: rgb(34, 34, 34); line-height: 22px;"><div id="mainTitle" style="width: 975px; margin: 25px 0px; padding: 0px ! important; font: 11px arial,helvetica,freeSans,sans-serif;">
<h1 style="margin: 0px; padding: 0px; font: 25px/32px georgia; color: rgb(0, 0, 0);">Wikileaks : Quand la politique devient technologique</h1><div class="dateline" style="color: rgb(115, 115, 115); font-size: 12px; margin: 15px 0px;">
<img alt="Internet Actu" title="Internet Actu" src="http://s1.lemde.fr/medias/www/1.2.343/img/lgo/internetactu_source.jpg" style="margin: 0px;"> | 17.12.10 | 17h59</div></div><div class="LM_atome" style="text-align: center;">
<div class="LM_atome_illustration" style="max-width: 540px; margin: 0px auto 10px; cursor: pointer; width: 540px;"><p class="LM_image" style="margin: 0px;"><img src="http://s1.lemde.fr/image/2010/12/17/540x270/1455042_3_51ec_la-cartographie-du-monde-fr-qui-permet-de.png" alt="La cartographie du Monde.fr qui permet de naviguer dans les mémo diplomatiques." title="La cartographie du Monde.fr qui permet de naviguer dans les mémo diplomatiques. | Le Monde.fr" style="margin: 0px;" border="0"></p>
<p class="LM_caption" style="margin: 0px; width: 540px; font-size: 13px ! important; color: rgb(255, 255, 255); cursor: pointer; background-image: url("http://s1.lemde.fr/medias/www/img/transparent_noir_47.png"); text-align: left;">
<strong style="padding: 5px 8px; display: inline-block; line-height: 16px;">La cartographie du <a target="_blank" href="http://monde.fr/"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_8">Monde.fr</span></a> qui permet de naviguer dans les mémo diplomatiques.<span style="font-size: 9px; margin-left: 5px;">Le Monde.fr</span></strong></p>
</div></div><p class="firstLine" style="margin-top: 0px;"><em><span class="dropcap" style="font: bold 44px/44px verdana,sans-serif; color: rgb(153, 0, 0); padding-right: 5px; display: inline-block; text-transform: uppercase;">X</span>avier de la Porte, producteur de l'émission
Place de la Toile sur <span style="border-bottom: 2px dotted rgb(54, 99, 136); cursor: pointer;" class="yshortcuts" id="lw_1292682298_9">France Culture</span>, réalise chaque semaine une lecture d'un article de l'actualité dans le cadre de son émission.</em></p>
<p>Difficile
de trouver un article qui parle d'autre chose que Wikileaks cette
semaine, donc j'ai trouvé un papier qui parle de Wikileaks, mais qui le
met en perspective d'une façon que j'ai trouvée intéressante. Il s'agit
d'un post sur le <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.guardian.co.uk/technology/blog" style="font: 15px/22px georgia ! important; color: rgb(0, 51, 102); text-decoration: underline; outline-style: none;"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_10">blog</span></a> de Charles Arthur, qui suit <span style="border-bottom: 2px dotted rgb(54, 99, 136); cursor: pointer;" class="yshortcuts" id="lw_1292682298_11">les affaires</span> technologiques pour le<em>Guardian</em>. Son papier s'intitule : "<a rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.guardian.co.uk/technology/blog/2010/dec/07/wikileaks-cloud-computing" style="font: 15px/22px georgia ! important; color: rgb(0, 51, 102); text-decoration: underline; outline-style: none;"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_12">Le mouvement vers le Cloud computing est inéluctable, mais Wikileaks nous ménage une pause</span></a>".</p>
<p>"Jusqu'à
la semaine dernière, explique Charles Arthur, tous les futurologues de
l'informatique nous expliquaient que le Cloud computing, ou informatique
dans les nuages, était l'avenir. Pas besoin de savoir où vos données
sont stockées, elles sont dans un ordinateur, ou plutôt dans des
ordinateurs, là bas, sur l'internet. Amazon, avec son service EC2,
Microsoft avec Azur ou <span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_13">Google</span>, avec GoogleMail et GoogleDocs sont déjà utilisés par des milliers d'entreprises dans le monde entier.</p><p>En juin, poursuit Charles Arthur, le prestigieux centre de recherche <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://pewresearch.org/pubs/1623/future-cloud-computing-technology-experts" style="font: 15px/22px georgia ! important; color: rgb(0, 51, 102); text-decoration: underline; outline-style: none;"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_14">Pew</span></a> expliquait :<em> "la
grande majorité des experts en technologie et des acteurs qui
réfléchissent sur l'internet de demain pensent que vers 2020, les gens
accéderont à leurs logiciels en ligne, qu'ils partageront et accèderont à
l'information en utilisant des réseaux de serveurs, au lieu de dépendre
d'outils et d'information stockés dans leur ordinateur personnel."</em></p><p>Et c'est déjà comme ça que ça se passe, explique le journaliste du <em>Guardian</em>. L'index de recherche de Google se trouve dans les nuages. <a target="_blank" href="http://lastminute.com/"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_15">Lastminute.com</span></a>,
TripAdvisor et d'autres encore sont des services dans les nuages.
Depuis ces dernières années, les particuliers et les entreprises ont pu
télécharger leurs contenus sur ces ordinateurs, d'où l'explosion de <span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_16">Facebook</span>, de <span style="border-bottom: 2px dotted rgb(54, 99, 136); cursor: pointer;" class="yshortcuts" id="lw_1292682298_17">Flickr</span>, de <span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_18">Youtube</span> et de <span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_19">Twitter</span>,
aucun de ces sites ne
générant son propre contenu. Tout ça vit dans les nuages : une
entreprise offre les serveurs, une autre offre le logiciel et les
interfaces du contenu.</p><p>La semaine dernière, cette promesse de
l'informatique dans les nuages s'est faite moins rose, explique Charles
Arhur. Amazon a expulsé les contenus de Wikileaks qui étaient hébergés
par ses serveurs. Dans un message, Amazon <a rel="nofollow" target="_blank" href="http://aws.amazon.com/message/65348/" style="font: 15px/22px georgia ! important; color: rgb(0, 51, 102); text-decoration: underline; outline-style: none;"><span class="yshortcuts" id="lw_1292682298_20">a expliqué</span></a> que
ce n'étaient pas les attaques dont Wikileaks faisait l'objet qui
avaient justifié cette expulsion (ces attaques ont été contrées avec
succès), mais le fait que Wikileaks ne respectait pas les conditions
d'utilisation.</p><p>Les conditions d'utilisations ? se demande le journal</p></span>