<span class="titreune1"><a href="http://www.afrik.com/article16454.html">http://www.afrik.com/article16454.html</a><br><br>Internet : 20 ans après, l’Afrique observe toujours la Toile de loin </span>
        <br><span class="soustitre">Comment expliquer la persistance de la fracture numérique ?</span>
        <br><br>
        <span class="chapeau">L’Afrique
a-t-elle profité de la révolution Internet, un médium qui fête en 2009
ses 20 années d’existence ? Le continent serait resté un simple
observateur en ne l’intégrant pas comme un facteur de développement. Y
résoudre le problème de la connectivité à Internet passe par une
solution économique.</span>
        
        <span style="font-size: 5px;"><br><br></span>
<hr size="1" width="508" align="center" color="#cccccc" noshade>
        <table width="510" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0">
         <tbody><tr>
         <td class="dix" width="262"><span class="majuscule">samedi</span> 21 mars 2009, par Falila Gbadamassi</td>
                <td width="28"><a href="javascript:f_plus()" title="augmenter la police"><img src="http://www.afrik.com/images/bouton_2.gif" width="25" border="0" height="25"></a></td>
                <td width="28"><a href="javascript:f_moins()" title="diminuer la police"><img src="http://www.afrik.com/images/bouton_1.gif" width="25" border="0" height="25"></a></td>
                <td width="28"><a href="javascript:window.print()" title="imprimer l'article"><img src="http://www.afrik.com/images/bouton_3.gif" width="25" border="0" height="25"></a></td>
                <td width="28"><a href="javascript:f_pop('envoyer16454.html')" title="Envoyer l'article à un ami"><img src="http://www.afrik.com/images/bouton_4.gif" width="25" border="0" height="25"></a></td>
                <td width="28"><a href="http://www.facebook.com/share.php?u=%3Curl%3E" onclick="return fbs_click()" target="_blank" title="partager l'article sur facebook"><img src="http://www.afrik.com/images/bouton_6.gif" width="25" border="0" height="25"></a></td>
                <td width="28"><a href="http://www.afrik.com/reaction16454.html" title="réagir à l'article"><img src="http://www.afrik.com/images/bouton_5.gif" width="25" border="0" height="25"></a></td>
                <td width="80" align="right"><br></td>
         </tr>
        </tbody></table>
<hr size="1" width="508" align="center" color="#cccccc" noshade>
<span style="font-size: 5px;"><br></span>
<div id="print" style="text-align: justify;"><p class="spip"><span class="lettrine">L</span>’Internet, le <a href="http://www.w3.org/" class="spip_out" target="_blank">World Wide Web</a>
(www), célèbre cette année ses vingt ans. Beaucoup ont vu en ce nouveau
médium une « chance » pour l’Afrique. L’a-t-elle saisie au vol ? Oui,
parce qu’il est impossible de résister à une telle vague de fond, mais
pas assez, semble-t-il, pour en faire un levier de développement
économique. Le bien-être qu’il a produit, en termes de liberté
d’expression et d’accès à l’information, ne suffit pas à bénéficier de
la multitude d’opportunités qu’offre Internet. Les enjeux liés à la
connectivité et au coût de celle-ci restent des problématiques, encore
insolubles, pour les Etats africains. Selon plusieurs experts, ils
peinent a faire d’Internet un paramètre de leur stratégie globale de
développement et par conséquent, à trouver des solutions pour en tirer
profit.</p>
<p class="spip"><span style="float: right; margin-left: 10px; margin-bottom: 10px;"><ins style="border: medium none ; margin: 0pt; padding: 0pt; display: inline-table; height: 250px; position: relative; visibility: visible; width: 250px;"><ins style="border: medium none ; margin: 0pt; padding: 0pt; display: block; height: 250px; position: relative; visibility: visible; width: 250px;"></ins></ins></span>En guise de cadeau d’anniversaire, l’Afrique récolte un verdict sans appel prononcé par Adiel Akplogan, le directeur exécutif d’<a href="http://www.afrik.com/article8479.html" class="spip_out" target="_blank">Afrinic</a>,
le registre régional africain. « Pendant 20 ans, nous nous sommes
émerveillés devant cet outil et on a oublié les fondamentaux, notamment
sa fonction économique ». Les Africains sont restés « passifs » dans
leur usage du Net. « Internet a changé notre perception du monde, la
façon dont le monde nous voit mais pas la façon dont nous le voyons. Ce
que les Asiatiques ont réussi à faire. » L’Afrique comptait plus de 52
millions d’internautes en 2007, soit un taux de pénétration de 5,46%
selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), contre 573
millions pour l’Asie. Sur ce continent, avec un taux de pénétration de
15%, l’usage d’Internet est trois fois plus répandu que dans les pays
africains.</p>
<table class="encadre2" width="50%" cellpadding="10"><tbody><tr><td>
<h3 class="spip">Internet dans le monde en 2007</h3>
<table class="spip">
<tbody>
<tr class="row_even"><td> <strong class="spip">Continent</strong></td><td> Nombre d’utilisateurs d’Internet (milliers)</td><td> Taux de pénétration</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Afrique</td><td>52 248,8</td><td>5,46</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Amérique</td><td>394 785 </td><td>43,42</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Europe</td><td>357 288,6</td><td>44,29</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Asie</td><td>573 737,5</td><td>14,43</td></tr>
</tbody>
</table>
<p class="spip">Source : UIT</p>
</td></tr></tbody></table>
<p class="spip"><strong class="spip">« Passifs » dans la production de contenus</strong></p>
<p class="spip">S’exprimer sur la toile passe par <a href="http://www.afrik.com/article15467.html" class="spip_out" target="_blank">la production de contenus</a>.
Sur près de 180 millions de noms de domaine recensés dans le monde, 3%
seulement sont africains. Entre 2005 et 2008, 20 000 nouvelles adresses
IP ont été enregistrées, soit près du double de ce qui avait été fait
sur la période 1994-2004. « Les Africains ont besoin d’informations qui
leur sont utiles dans leur quotidien sur le plan économique, social et
culturel », explique Adiel Akplogan. Une réalité parfaitement illustrée
par Mike Jensen, consultant et pionnier dans l’observation du
développement d’Internet en Afrique. « Soixante dix pour cent des
Africains vivent en milieu rural. Ils n’ont pas besoin d’aller sur CNN
ou Facebook, ils ont besoin d’avoir des informations qui leur
permettront de mener à bien leur récolte, de connaître les prix
auxquels ils pourront la vendre… » Mais faire arriver le réseau aussi
loin dans les campagnes est un véritable défi sur le continent
africain. Une étude de l’ITU, publiée en mai 2008, estime qu’en
Afrique-subsaharienne, moins d’1% des villages ont un accès public à
Internet, moins de 3% à une ligne fixe et seulement 10% des foyers ont
l’électricité. Autant dire que rien ne facilite l’accès à la Toile.</p>
<table class="encadre1" width="33%" cellpadding="10"><tbody><tr><td>
<h3 class="spip">Les plus importants utilisateurs du Net en Afrique (2007)</h3>
<table class="spip">
<thead><tr class="row_first"><th scope="col"><strong class="spip">Pays </strong> </th><th scope="col"><strong class="spip"> Nombre d’utilisateurs d’Internet (milliers)</strong></th><th scope="col"><strong class="spip">Taux de pénétration</strong></th>
</tr></thead>
<tbody>
<tr class="row_even"><td>Egypte </td><td> 10 532, 4 </td><td>13,95 </td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Nigeria </td><td> 10 000 </td><td> 6,75</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Maroc </td><td> 6 600 </td><td>21,14 </td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Afrique du Sud </td><td> 3 966 </td><td>8,16 </td></tr>
<tr class="row_even"><td>Algérie</td><td>3 500</td><td>10,34</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Soudan</td><td>3 500</td><td> 9,08</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Kenya </td><td> 3 000 </td><td> 7,99 </td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Tunisie</td><td> 1 722,2 </td><td> 16,68 </td></tr>
<tr class="row_even"><td>Zimbabwe </td><td>1351 </td><td>10,12 </td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Ghana </td><td> 880 </td><td> 3,75 </td></tr>
<tr class="row_even"><td>Senegal </td><td> 820 </td><td>6,62 </td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Ouganda</td><td>750 </td><td>2,51</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Zambie </td><td> 500 </td><td>4,19</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Tanzanie</td><td> 400 </td><td> 0,99</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Angola</td><td> 498 </td><td> 2,93</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Cameroun </td><td> 370 </td><td>2,23</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Maurice </td><td>340 </td><td>26,95</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Togo </td><td> 320</td><td>5,07</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Côte d’Ivoire</td><td> 300</td><td>1,63</td></tr>
</tbody>
</table>
<p class="spip">Source : UIT</p>
</td></tr></tbody></table>
<p class="spip">Le manque d’infrastructures ou l’absence de fiabilité
conduisent à un sous-développement numérique. Il n’est pas rare que les
connections s’interrompent à Douala ou à Cotonou à cause d’un délestage
impromptu en plein envoi d’un document attendu de toute urgence par un
correspondant situé à l’autre bout de la planète. Conséquence de toutes
ces défaillances, pour Mike Jensen : « Les gens ne font pas confiance
au réseau disponible, il ne peut donc y avoir d’e-gouvernement,
d’e-commerce puisque les transactions bancaires ne peuvent être
sécurisées. Le développement des infrastructures, note Adiel Aklogan,
n’est possible que « si les Etats africains définissent clairement la
place des nouvelles technologies, d’Internet dans leur stratégie de
développement ». Ce qui permettrait d’instaurer un cadre institutionnel
et légal favorable au développement des infrastructures. « Aujourd’hui,
dans la plupart des pays africains, il est difficile pour un opérateur
privé d’investir pour connecter son pays à la fibre optique ». En
cause, les monopoles dont bénéficient les opérateurs de
télécommunications. La solution se résume pour Mike Jensen en ces
termes : « casser les monopoles et ouvrir les marchés. L’Etat doit être
moins présent dans le secteur ». Ces situations ont une incidence sur
les coûts d’accès au Net. « Au Sénégal, un accès haut-débit coûte
environ 20 000 F CFA par mois (30 euros environ). Dans le même temps,
dans d’autres pays qui sont connectés à la même fibre optique que le
Sénégal, les tarifs sont jusqu’à cinq fois plus élevés. Ce qui pénalise
le consommateur final. Comment voulez-vous alors qu’il utilise
Internet ? »</p>
<p class="spip"><strong class="spip">Privilégier le développement de réseaux locaux</strong></p>
<p class="spip">Autre élément qui ne fait pas d’Internet un medium
abordable en Afrique : « la plupart des opérateurs africains ne
distinguent pas les connections internationales, les plus chères, des
connections locales. » Le phénomène est clairement expliqué par un
document de l’UIT, intitulé <a href="http://www.itu.int/itunews/manager/display.asp?lang=fr&year=2005&issue=03&ipage=interconnectiv-poor&ext=html" class="spip_out" target="_blank"><i class="spip">Les pays pauvres subventionnent-ils les pays riches</i></a>.
« L’une des raisons de ce coût élevé tient au fait que la plupart des
pays en développement utilisent la largeur de bande internationale pour
échanger des données au niveau local. Lorsqu’un utilisateur africain de
l’Internet envoie un message à un ami qui vit dans la même ville ou
dans un pays voisin, les données du message vont jusqu’à Londres ou à
New York avant de revenir vers cette ville ou le pays voisin en
question. » Coût estimé : près de « 400 millions USD par an ». Dans un
document [<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nb1" name="nh1" id="nh1" class="spip_note" title="[1] Source IUT – Via l'Afrique : Création de points (...)">1</a>], publié en 2005, Russel Southwood, le patron de <a href="http://www.afrik.com/article7640.html" class="spip_out" target="_blank">Balancing Act</a>,
une entreprise de conseil et d’édition spécialisée dans les nouvelles
technologies en Afrique, indique que « plus de 90% de la connectivité
IP internationale transite par l’Amérique du Nord ».« Sur l’Internet,
poursuit-il, les flux monétaires vont des pays en développement situés
au sud vers les pays développés du nord. »</p>
<p class="spip">Mais il est possible de renverser la tendance. Adiel
Aklogan donne l’exemple kenyan, un pays qui a crée sa propre
infrastructure Internet. « Le Kenya n’a pas un accès direct à la fibre
optique, donc aux plates-formes internationales. En 2004, ils ont fini
par mettre en place un point d’échange pour gérer le trafic local. En
six mois, tous les opérateurs présents sont arrivés à saturation de
leur connection locale parce qu’ils ne s’attendaient pas à un tel
volume de trafic. Ils ont alors commencer à acheter moins de trafic
international, ce qui a réduit le coût de la connexion. Les opérateurs
ont pu ainsi développer des applications locales puisqu’ils pouvaient
bénéficier de tarifs plus abordables. » L’exemple de la Chine illustre
l’indépendance que procure une telle démarche. Les grands moteurs de
recherche, comme Google ou Yahoo, font toutes les concessions pour
accéder à ce réseau chinois. D’ailleurs, le portail chinois Baidu
supplante Google dans son pays : il représente plus de 50% des
recherches.</p>
<p class="spip"><strong class="spip">Ne pas céder aux sirènes de la téléphonie mobile</strong></p>
<p class="spip">L’Afrique peut mieux faire mais elle peut aussi
apprécier le chemin parcouru en 20 ans. « Extraversion et
recentrage » : deux mots qu’Annie Cheneau-Loquay, responsable du Réseau
Africa’nti (l’Observatoire des nouvelles technologies d’information et
de communication sur le continent), utilise pour décrire le
développement de l’Internet en Afrique. Extraversion pour illustrer le
fait qu’Internet a permis de satisfaire « un besoin de l’extérieur »,
notamment chez les jeunes. « On cherche à savoir ce qui se passe
ailleurs », explique la chercheuse. Du côté de la diaspora, le
phénomène est inverse. « Internet est un moyen pour elle de trouver des
informations sur le pays d’origine ». A l’intérieur de leurs pays, les
internautes africains consomment de plus des informations locales,
produites notamment par les journaux en ligne. L’un des grands acquis
d’Internet en Afrique est d’avoir promu la liberté de la presse, plus
largement la liberté d’expression. L’avènement du web 2.0 amplifie
cette libération de la parole. Les blogueurs égyptiens, souvent
arrêtés, paient un lourd tribut dans les geôles de leur pays qui
rassemble le cinquième des internautes africains.</p>
<table class="encadre1" width="50%" cellpadding="10"><tbody><tr><td>
<h3 class="spip">Pour comparer en 2007 </h3>
<table class="spip">
<tbody>
<tr class="row_even"><td> <strong class="spip">Pays </strong> </td><td> Nombre d’utilisateurs d’Internet (milliers)</td><td> Taux de pénétration</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>Suède</td><td>5 762,7</td><td>77</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Etats-Unis</td><td>221 724</td><td>72,5</td></tr>
<tr class="row_odd"><td>France</td><td>31 571</td><td>51,21</td></tr>
<tr class="row_even"><td>Chine </td><td>212 580,8</td><td>16</td></tr>
</tbody>
</table>
<p class="spip">Source : UIT</p>
</td></tr></tbody></table>
<p class="spip">De ces deux décennies d’Internet, Adiel Aklogan retient
un autre mot : « désenclavement ». « Grâce à Internet, nous avons pu
accéder à des informations qui n’étaient pas à notre portée auparavant,
nous former. La participation à un média global permet de s’inscrire
dans la globalisation économique . » Un raccourci qu’assume le
directeur d’Afrinic, à condition qu’Internet devienne une priorité,
comme à Maurice surnommée la cyber-île, pour les politiques africains.
Des décideurs qui ne sont pas toujours capables de d’offrir une vitrine
sur la toile à leurs citoyens, ne serait-ce qu’un portail
gouvernemental fonctionnel. Ils se laissent aussi séduire par le
pis-aller de la téléphonie mobile dont le taux de pénétration en
Afrique avoisinait les 29% en 2007. Ce succès fait dire à certains des
collègues d’Annie Cheneau-Loquay, que « le mobile sera l’Internet de
l’Afrique ». Un avis qu’elle ne partage pas. Mike Jensen explique,
entre autres, pourquoi : « Les solutions que proposent les opérateurs
de téléphone mobile sont plus onéreuses que si l’on développait des
technologies comme le Wifi [<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nb2" name="nh2" id="nh2" class="spip_note" title="[2] Réseau local de type Ethernet à accès sans fil qui permet (...)">2</a>], le Wimax [<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nb3" name="nh3" id="nh3" class="spip_note" title="[3] Le Wimax est un standard de transmission sans fil à haut débit. (...)">3</a>] ou le mesh Wifi [<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nb4" name="nh4" id="nh4" class="spip_note" title="[4] C'est une technique de maillage et de routage dynamique de réseau (...)">4</a>]
pour permettre aux Africains installés dans les endroits les plus
reculés d’accéder au Net ». Car, paradoxalement, les Africains
« manquent encore d’information » alors qu’elles sont, pour la majorité
des Terriens, à portée de clic. La fracture numérique a encore de beaux
jours devant elle.</p></div>
<p class="spip_note">[<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nh1" name="nb1" class="spip_note" title="Notes 1">1</a>] Source IUT – <i class="spip">Via
l’Afrique : Création de points d’échange Internet (IXP) locaux et
régionaux en vue de réaliser des économies en termes financiers et de
largeur de bande</i>, document de travail élaboré pour le compte de
l’UIT et du CRDI à l’occasion de l’édition 2004 du Colloque mondial des
régulateurs organisé par l’UIT. Source : <a href="http://www.itu.int/itunews/manager/display.asp?lang=fr&year=2005&issue=03&ipage=interconnectiv-poor&ext=html" class="spip_out">UIT</a>.</p>
<p class="spip_note">[<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nh2" name="nb2" class="spip_note" title="Notes 2">2</a>]
Réseau local de type Ethernet à accès sans fil qui permet d’obtenir des
débits pouvant atteindre 2 mégabits par seconde (Mbit/s) dans une bande
de fréquences de 2,4 gigahertz (GHz). Source : <a href="http://www.journaldunet.com/encyclopedie/definition/969/48/20/wimax.shtml" class="spip_out">Le Journal du Net</a> .</p>
<p class="spip_note">[<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nh3" name="nb3" class="spip_note" title="Notes 3">3</a>]
Le Wimax est un standard de transmission sans fil à haut débit.
Fonctionnant à 70 Mbit/s, il est prévu pour connecter les points
d’accès Wi-Fi à un réseau de fibres optiques, ou pour relayer une
connexion partagée à haut-débit vers de multiples utilisateurs.
Source : <a href="http://www.journaldunet.com/encyclopedie/definition/356/48/20/wireless_fidelity.shtml" class="spip_out">Le Journal du Net</a>.</p>
<p class="spip_note">[<a href="http://www.afrik.com/article16454.html#nh4" name="nb4" class="spip_note" title="Notes 4">4</a>]
C’est une technique de maillage et de routage dynamique de réseau sans
fil basée sur un protocole de détection de voisinage OLSR. […]. Les
réseaux mesh s’installent et se configurent automatiquement, ils
co-existent avec les réseaux existants, sont d’autant plus fiables
qu’il sont denses et sont par définition multiservices voix, données et
vidéo. Connectés à l’Internet, ils distribuent le haut débit Ethernet
100Mb/s sur une zone locale déterminée et les cellules étant dotées
d’une capacité de roaming, ils autorisent la réception en mobilité (
voiture, train bus). « Any time, any where, any device », telle est la
caractéristique des réseaux ’mesh’. Source : <a href="http://www.silicon.fr/fr/silicon/special-report/2005/06/04/mesh-wi-fi-wimaxle-futur-hauts-debits-sans-fil" class="spip_out"><i class="spip">Mesh, Wi-Fi, WiMax...le futur des hauts-débits sans fil ?</i></a></p>