<html><head><style type="text/css"><!-- DIV {margin:0px;} --></style></head><body><div style="font-family:tahoma, new york, times, serif;font-size:12pt"><DIV></DIV>
<DIV>Salut Anne,</DIV>
<DIV>Merci pour tes supports lors de mon dernier deplacement pour le Mexique.</DIV>
<DIV>J'espere etre encore plus actif dans ce concert de voix souvent discordants!!!</DIV>
<DIV>Je suis bien rentré avec un decalage horaire et presque 20 Heures d'avion</DIV>
<DIV>dans "les ailes".</DIV>
<DIV>Ceci etant;</DIV>
<DIV>me permet tu de "prendre" certaines parties de cet analyse pour mes articles?</DIV>
<DIV>Merci d'avance.</DIV>
<DIV>A bientot!<BR>&nbsp;</DIV>
<P>Dr Alioune Badara TRAORE<BR>+223 6678 58 31</P>
<P>+223 6675 25 56</P>
<DIV><BR></DIV>
<DIV style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: tahoma, new york, times, serif"><BR>
<DIV style="FONT-SIZE: 12pt; FONT-FAMILY: arial, helvetica, sans-serif"><FONT face=Tahoma size=2>
<HR SIZE=1>
<B><SPAN style="FONT-WEIGHT: bold">De :</SPAN></B> Anne-Rachel Inné &lt;annerachel@gmail.com&gt;<BR><B><SPAN style="FONT-WEIGHT: bold">À :</SPAN></B> africann@afrinic.net<BR><B><SPAN style="FONT-WEIGHT: bold">Envoyé le :</SPAN></B> Vendredi, 6 Mars 2009, 0h10mn 03s<BR><B><SPAN style="FONT-WEIGHT: bold">Objet&nbsp;:</SPAN></B> [AfrICANN-discuss] Un financement de l'Internet plus équilibré<BR></FONT><BR><A href="http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/36802/un-financement-de-l-internet-plus-equilibre.shtml" target=_blank>http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/36802/un-financement-de-l-internet-plus-equilibre.shtml</A><BR><BR>Un financement de l'Internet plus équilibré<BR>La gestion de l'Icann coûtera plus de 52 millions d'euros en 2010 :<BR>l’ensemble des pays du monde ne contribuera qu'à un peu plus de 3% de<BR>ce budget, le reste étant à la charge des sociétés commerciales<BR>privées. Un déséquilibre dangereux
 ?<BR>(05/03/2009)<BR>Envoyer&nbsp; |&nbsp; &nbsp; Imprimer<BR>Au-delà de leur statut de navires amiraux de gouvernance<BR>internationale, l'Icann, qui règlemente l'Internet,&nbsp; et l'ONU, qui<BR>regroupe l'ensemble des pays membres de la communauté internationale,<BR>n'ont presque rien en commun.<BR><BR>Au modèle quasi-exclusivement gouvernemental de l'ONU, l'Icann oppose<BR>un dispositif multi acteurs. Sous la houlette de son Conseil<BR>d'administration, l'instance de régulation de l'Internet regroupe ces<BR>différents acteurs à l'intérieur de trois "organismes de soutien".<BR><BR>D'abord, les gestionnaires d'extensions nationales (comme le '.fr')<BR>avec le ccNSO (country code Name Supporting Organization). Ensuite,<BR>les acteurs commerciaux des extensions génériques (comme le '.com')<BR>avec le GNSO (Generic Names Supporting Organization). Enfin, l'ASO<BR>(Address Supporting Organization), pour ceux qui s'occupent des<BR>adresses IP. A
 cela vient s'ajouter le GAC, ou comité consultatif<BR>gouvernemental, sorte de mini ONU interne où se retrouvent les<BR>représentants des pays pour donner leur avis sur la façon dont<BR>l'Internet est géré.<BR><BR>Les gouvernements ne paient pas<BR>L'Icann et l'ONU n'ont rien en commun non plus au niveau budgétaire.<BR>Le budget de l'ONU, financé par les contributions de ses 192 pays<BR>membres, s'élève à 4,87 milliards de dollars pour l'année fiscale en<BR>cours. Sur Internet, les pays n'apportent aucun financement direct aux<BR>60,6 millions de dollars de budget de l'Icann en 2009.<BR><BR>Par rapport au modèle de gouvernance "traditionnel" de l'ONU, l'Icann<BR>fonctionne davantage comme une entreprise commerciale. Le principal de<BR>ses finances provient de ses relations contractuelles avec les<BR>grossistes des extensions génériques - les registres - et leurs<BR>revendeurs - les registrars (ou bureaux d'enregistrement).<BR><BR>Le
 budget prévisionnel total de l'Icann pour l'année fiscale 2010 (du<BR>1er juillet 2009 au 30 juin 2010) est de 67,6 millions dollars. A eux<BR>seuls, les registres et les registrars du GNSO apportent environ 93%<BR>de ce financement par le biais des taxes qu'ils payent sur chaque nom<BR>enregistré et de leurs frais d'accréditation versés à l'Icann. Cette<BR>proportion permet de mieux comprendre le déséquilibre qui affecte<BR>l'Icann aujourd'hui.<BR><BR>Il n'y a actuellement que 21 extensions génériques face à 249<BR>extensions nationales. Pourtant, a contrario des registres et<BR>registrars du GNSO, les membres du ccNSO ne sont tenus à aucune<BR>obligation de signer un contrat ou de payer une taxe à l'Icann.<BR>Certains contribuent néanmoins au financement du "machin de<BR>l'Internet", mais uniquement sur une base du volontariat...<BR><BR>L'Icann envisage ainsi de recevoir 2,3 millions de dollars des 241<BR>gestionnaires d'extensions
 nationales en 2010,&nbsp; soit 3,6% de ce que<BR>vont payer les gestionnaires et vendeurs des 21 extensions génériques<BR>(62,9 millions de dollars) ! Quand à l'implication directe des<BR>gouvernements dans le processus de l'Icann par le biais du GAC, elle<BR>ne leur coûte rien.<BR><BR>10 millions de dollars pour les grands projets<BR>Pour autant, les gouvernements exigent une place prépondérante dans la<BR>gouvernance de l'Internet. Le GAC a une influence considérable sur le<BR>Conseil d'administration de l'Icann. Les membres du ccNSO (les<BR>extensions nationales) veulent eux aussi une place de choix à la table<BR>de la gestion du Web. Le ccNSO jouit ainsi du même accès au Conseil<BR>d'administration que le GNSO (les acteurs commerciaux). Il monopolise<BR>le même niveau de ressources de l'Icann.<BR><BR>Les deux entités ont d'ailleurs chacune leur grand projet phare, qui<BR>devraient voir le jour durant l'année fiscale 2010.<BR><BR>Le GNSO
 est à l'origine du programme de création des nouvelles<BR>extensions, ce que j'appelle les "extensions personnalisées" puisque<BR>dès la fin 2009 ou le début 2010, tous pourront créer leur '.moi',<BR>'.truc' ou '.machin' et ainsi exister au même niveau sur Internet que<BR>les '.com' ou '.fr' actuels.<BR><BR>Parallèlement, le ccNSO a exigé la création d'extensions en caractères<BR>non ASCII (appelées "IDN" ou "noms de domaine internationalisés") pour<BR>permettre la création d'extensions nationales comme un '.russie' écrit<BR>en cyrillique ou un '.chine' en caractères chinois. Un projet<BR>techniquement très compliqué puisqu'il oblige à revoir une grande<BR>partie des systèmes de base d'un Internet qui n'a jamais été conçu<BR>pour supporter des accents ou autres caractères spéciaux.<BR><BR>Pour l'année en cours, le premier programme coûtera à l'Icann 8,6<BR>millions de dollars, le deuxième 1,3 millions de dollars.
 Les<BR>extensions IDN coûtent donc 15% du prix de lancement des extensions<BR>génériques, alors même que les acteurs qui les demandent et qui<BR>pourront les commercialiser (et donc bénéficier des revenus qu'elles<BR>vont générer) ne financent que 3,8% du budget de l'Icann.<BR><BR>L'Icann, service public ou entreprise commerciale ?<BR>Cet exemple de déséquilibre illustre celui, plus général, de la<BR>gouvernance actuelle de l'Internet. Tous veulent être impliqués, et<BR>c'est certainement très bien : Il est souhaitable de voir les<BR>gouvernements, les gestionnaires d'extensions nationales (qui sont<BR>souvent des entités à but non lucratif) et les vendeurs de noms de<BR>domaine généralement issus du secteur privé travailler ensemble à la<BR>gestion du réseau des réseaux.<BR><BR>Le problème vient du différent niveau d'implication de ces acteurs...<BR>Au-delà de la schizophrénie de l'Icann. Elle est aussi la source
 de<BR>grandes tensions internes. Ainsi le Conseil du GNSO, dont je fais<BR>partie, a récemment demandé à ce que l'Icann ne lance pas les<BR>extensions IDN du ccNSO avant "ses" propres extensions personnalisées.<BR>De son côté, le ccNSO a demandé à ce que les codes à deux lettres des<BR>extensions nationales ne puissent pas être utilisés pour ces<BR>extensions personnalisées. Pendant ce temps, le GAC a obtenu qu'une<BR>protection spéciale soit accordée aux noms géographiques, c'est à dire<BR>les noms de pays, de villes ou de régions que les pays veulent garder<BR>sous leur contrôle.<BR><BR>On le voit, tout ce petit monde a parfois du mal à s'accorder et à ne<BR>pas se montrer égoïste. L'Iicann, si jeune (elle a été créée en 1998<BR>par l'administration Clinton), toujours perçue comme américaine,<BR>poursuit sa quête de légitimité qui la conduit à tenter l'impossible :<BR>satisfaire tout le monde.<BR><BR>Ses grandes
 initiatives, comme le programme des extensions<BR>personnalisées, désormais repoussé à la fin 2009 au mieux, s'en<BR>retrouvent engluées dans des débats sans fin...<BR><BR>Quelle solution ? Pas question, bien entendu, d'affirmer que seuls<BR>ceux qui payent devraient pouvoir participer à la gouvernance de<BR>l'Internet. Pour être utile, l'Icann se doit d'avoir un vrai rôle de<BR>service public. Mais l'Icann d'aujourd'hui ne semble pas savoir sur<BR>quel pied danser : organisme à but non lucratif déclaré, elle prévoit<BR>de dégager en 2010 un "bénéfice" d'environ 10 millions de dollars.<BR>Entité impartiale, elle fait payer une part disproportionnée de ses<BR>67,6 millions de dollars de budget par des sociétés commerciales et<BR>écoute surtout les gouvernements lorsque vient le temps de prendre une<BR>décision.<BR><BR>En 2010, le plus important contributeur individuel au budget de<BR>l'Icann est le gestionnaire du '.com' : Verisign.
 La société lui a<BR>versé 18 millions dollars, soit plus de 25% de ce budget annuel !<BR>Comment Verisign ne possèderait-il pas, au regard de sa contribution,<BR>une influence prédominante ? Ce poids sera-t-il plus important que<BR>celui de tous les gouvernements réunis au sein du GAC ?<BR><BR>Au-delà des suppositions et des questions que cette situation peut<BR>légitimement susciter, le déséquilibre des sources de financement de<BR>l'Icann est aujourd'hui évident. En rééquilibrant ses resources, en<BR>impliquant davantage les pays et leurs gestionnaires d'extensions,<BR>l'Icann accèdera à une plus grande autonomie : le développement de<BR>l'Internet ne pourra qu'en bénéficier.<BR>_______________________________________________<BR>AfrICANN mailing list<BR><A href="mailto:AfrICANN@afrinic.net" ymailto="mailto:AfrICANN@afrinic.net">AfrICANN@afrinic.net</A><BR><A href="https://lists.afrinic.net/mailman/listinfo.cgi/africann"
 target=_blank>https://lists.afrinic.net/mailman/listinfo.cgi/africann</A><BR></DIV></DIV></div><br>



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