Re: [AfrICANN-discuss] Quelle gouvernance appliquer à Internet ?

Baudouin SCHOMBE b.schombe at gmail.com
Mon Jul 11 12:17:07 SAST 2011


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SCHOMBE BAUDOUIN

*COORDONNATEUR DU CENTRE AFRICAIN D'ECHANGE CULTUREL (CAFEC)
 ACADEMIE DES TIC
*COORDONNATEUR NATIONAL REPRONTIC
*MEMBRE FACILITATEUR GAID AFRIQUE
*AT-LARGE MEMBER (ICANN)
*NCUC/GNSO MEMBER (ICANN)

Téléphone mobile:+243998983491
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skype                 : b.schombe
blog                    : http://akimambo.unblog.fr
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Le 10 juillet 2011 14:15, Anne-Rachel Inné <annerachel at gmail.com> a écrit :

>  Quelle gouvernance appliquer à Internet ?
> Analyse| [image: LEMONDE] | 09.07.11 | 13h49   •  Mis à jour le 10.07.11 |
> 11h48
> par Sylvie Kauffmann
>
>
> Fin juin à Dublin, une conférence a réuni, pendant trois jours, chercheurs,
> politologues, spécialistes des technologies de l'information, terroristes
> repentis et extrémistes en herbe, autour de la question : comment éviter la
> radicalisation des jeunes ? Et comment "déradicaliser" ceux qui ont déjà
> basculé dans la violence ?
>  Heureuse initiative. Mais, au-delà du débat sur le fond, l'origine de ce
> "Sommet contre l'extrémisme violent" ouvre des perspectives intéressantes
> sur la manière dont les acteurs de l'Internet font irruption dans des
> domaines qui, traditionnellement, relèvent de la compétence des Etats. Car
> ce n'était ni une officine de l'ONU ni une obscure institution
> intergouvernementale qui organisait ce sommet, mais Google, le géant du Web.
> Ou, plus précisément, "Google Ideas",Google Idées<http://www.lemonde.fr/sujet/7c5b/google-idees.html>
> .
> Créé, en 2010, au sein de la firme du célèbre moteur de recherche, Google
> Idées n'est pas un département de recherche, ce n'est pas une fondation, ce
> n'est pas non plus un think tank, un réservoir à idées. C'est, nous explique
> Google dans un charmant néologisme, un *"think-do tank"* : une unité qui
> veut *"marier les idées et l'action"*.
> Pour diriger ce *"think-do tank"*, Google a débauché une jeune pousse de
> l'équipe d'Hillary Clinton<http://www.lemonde.fr/sujet/68ca/hillary-clinton.html>
>  : Jared Cohen <http://www.lemonde.fr/sujet/7e32/jared-cohen.html>, 29
> ans. Jared Cohen avait rejoint le département d'Etat, en 2006, après avoir
> beaucoup voyagé en Iran et au Moyen-Orient et réalisé à quel point la
> pénétration des nouvelles technologies au sein de la jeunesse de cette
> région, tout particulièrement Internet et les téléphones mobiles, pouvait
> être un facteur de changement.
> Sous la houlette d'Alec Ross<http://www.lemonde.fr/sujet/0411/alec-ross.html>,
> le conseiller en innovation d'Hillary Clinton, Jared Cohen a aidé
> l'administration américaine à formuler une politique dans ce domaine et son
> chemin a naturellement croisé celui d'Eric Schmidt<http://www.lemonde.fr/sujet/e5b1/eric-schmidt.html>,
> le PDG de Google, qui l'a recruté en octobre 2010.
> On ne saurait reprocher à Google, une entreprise tant décriée pour son
> emprise tentaculaire sur le Net et sur le marché, de vouloir contribuer au
> bien public et universel. En réalité, comme d'autres grandes firmes du Net,
> le géant de la Silicon Valley<http://www.lemonde.fr/sujet/e081/silicon-valley.html> est
> lancé dans une course de vitesse avec les gouvernements qui se posent de
> plus en plus sérieusement la question : faut-il gouverner Internet ? Bien
> sûr, poser la question est déjà y répondre. Et si la réponse est oui, quelle
> gouvernance lui appliquer ?
> L'enjeu de la bataille pour le contrôle d'Internet est essentiel car il
> concerne à peu près tout le monde : acteurs gouvernementaux, géants du
> secteur privé qui, partis de rien, y occupent des positions dominantes,
> acteurs de l'innovation technologique, start-up qui essaient de se faire à
> leur tour une place au soleil, institutions académiques et, accessoirement,
> l'immense population mondiale, directement interconnectée grâce à cet outil
> révolutionnaire et à ses supports chaque jour plus innovants.
> C'est ce débat qui s'est dessiné en toile de fond de l'e-G8 organisé par Nicolas
> Sarkozy <http://www.lemonde.fr/sujet/6ba2/nicolas-sarkozy.html>, fin mai,
> à Paris, à la veille du G8 de Deauville. Que le président français ait
> réussi à attirer sous des tentes aux Tuileries, en si peu de temps, tout le
> gotha du high-tech ne s'explique pas seulement par son irrésistible pouvoir
> de séduction personnel : les grands patrons des entreprises qui dominent le
> marché du Net ont senti le vent tourner, en particulier en Europe, et n'ont
> aucune envie que l'on ébauche des axes de réglementation en leur absence.
> Pendant deux jours de discussions assez franches, les lignes de fracture se
> sont clairement révélées.
> Il y a les partisans d'un contrôle coordonné au niveau international, qui
> ont comme chef de file le président Sarkozy et son concept quelque peu
> oxymoron d'*"Internet civilisé"*. Pour eux, une réglementation
> internationale s'impose face aux fléaux du piratage, de la pédophilie et du
> terrorisme.
> Il y a ceux qui, solidement ancrés dans l'univers d'Internet, veulent
> défendre leurs acquis, s'opposent à tout contrôle gouvernemental au nom de
> la liberté d'expression et affirment que de tels contrôles étoufferaient
> l'innovation ; ils rêvent de dépasser le principe de *"neutralité" *de
> l'Internet, qui veut que tous les utilisateurs, riches et pauvres, puissants
> et anonymes, bénéficient du même accès pour alimenter les contenus du World
> Wide <http://www.lemonde.fr/sujet/fb04/world-wide.html> Web. Ils font
> également valoir que la technologie va si vite que toute législation risque
> d'être dépassée avant même d'être mise en oeuvre, comme on l'a vu avec la
> loi Hadopi. Ce groupe-là englobe les patrons de Facebook, Amazon, Google,
> eBay, Yahoo ! et autres géants.
> Et puis il y a les libertaires, qui d'une part mettent en garde les
> gouvernements contre l'effet de censure - *"First, do no harm" *("surtout,
> ne faites pas de mal"), a imploré le spécialiste des medias Jeff Jarvis<http://www.lemonde.fr/sujet/2662/jeff-jarvis.html> devant
> M. Sarkozy - et d'autre part demandent aux groupes privés dominants de faire
> la place aux "entrants", jeunes innovateurs d'aujourd'hui qui seront
> peut-être à leur tour les géants de demain. *"Ce qu'il faut, c'est un
> Internet qui accepte les principes d'ouverture d'accès, un réseau neutre,
> pour favoriser ceux qui sont pour l'instant à l'extérieur*", résume le
> professeur Lawrence Lessig<http://www.lemonde.fr/sujet/d7fc/lawrence-lessig.html>,
> de Harvard.
> Fin juin, l'Organisation de coopération et de développement économiques
> (OCDE), qui regroupe les pays industrialisés, s'est également penchée sur la
> question lors d'un sommet à Paris. Elle a prudemment opté pour une
> déclaration privilégiant la liberté sur Internet.
> La fameuse *"approche multi-stakeholders"*, ménageant les intérêts de tous
> ceux qui sont parties prenantes, sur laquelle reposent l'ouverture et la
> créativité de l'Internet, est donc préservée. Les Etats-Unis, qui
> revendiquent jalousement la paternité de l'Internet, et leurs géants
> électroniques privés veillent au grain.
> Mais ils savent que face aux offensives des régimes autoritaires, qui
> tirent les leçons du "printemps arabe" et déploient d'énormes efforts pour
> contrôler l'Internet à l'intérieur de leurs frontières, et face à
> l'inquiétude de gouvernements démocratiques européens soucieux de ne pas
> laisser l'anarchie du Net déborder l'organisation de la vie sociale et
> intellectuelle, ils vont devoir redoubler de vigilance.
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