[AfrICANN-discuss] FW: Balancing Act "Dernières Nouvelles"- Edition Française, 7 mai, 2009, No 107

Anne-Rachel Inne anne-rachel.inne at icann.org
Fri May 8 09:21:37 SAST 2009


Pour ceux interesses, merci de vosu inscrire sur Balancing act .
ar

From: Russell Southwood [mailto:listefrancaise at balancingact-africa.com]
Sent: Thursday, May 07, 2009 10:58 PM
To: Anne-Rachel Inne
Subject: Balancing Act "Dernières Nouvelles"- Edition Française, 7 mai, 2009, No 107

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N°107- 7 mai 2009

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L'éditorial de la semaine

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Infos Telecoms

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Infos Internet&Web

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Infos Informatiques

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Infos Economiques

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La croissance rapide de l’Internet mobile en Afrique poussera à l’expansion des réseaux et des dépenses publicitaires

En Afrique, le nombre de personnes qui uilisent leur connexion mobile pour accéder à l’Internet  à exploser au cours de l’année dernière. Dans de nombreux cas, le nombre d’abonnés à l’Internet mobile dépasse celui des abonnés à l’Internet fixe. Le déclin de la valeur de l’ARPU va finalement peut-être s’inverser avec l’augmentation des revenus data. La combinaison de bande passante moins chère et de nouveaux développements semblent encourager cette croissance. Le portable est aussi un outil médiatique et de plus en plus gens l’utilisent pour accéder à des informations. Alors qu’il consolide sa position dans l’arène médiatique, il est certain que les publicitaires vont suivre. Russell Southwood analyse les dessous de cette évolution.
Dans ce numéro

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Infos Télécoms
L'Etat sénégalais sursoit à la vente des actions Sonatel  à France Telecom
Burkina Faso : L’Onatel envisage une  baisse des coûts et doublement de la croissance en 2009
L’autorité de régulation béninoise commandite des audits des opérateurs GSM
Transfert d’argent par téléphone mobile : Litige autour d’une innovation d’origine sénégalaise
Infos Internet&Web
Malik Hachelef, «Algérie Télécom prévoit 3 millions de lignes ADSL d'ici la fin 2009 »
Congo RDC: plus de 150 km des câbles par fibre optique déjà posés sur l’axe Kinshasa-Océan
Youphil.com : un nouveau média 100% internet ouvert sur l’Afrique
Infos Informatiques
Faible taux de pénétration des TIC dans les entreprises algériennes
Afrique: Deuxième vie ou dépotoir pour les ordinateurs d’occasion ?
Intégration des Ntic dans les opérations statistiques au Maroc
Infos Economiques
Journée de partenariat et d'investissement dans le domaine numérique en Tunisie
Sénégal: Gérants de 'télécentres' - Unité en forte baisse
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Convergences Technologiques
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L'éditorial de la semaine

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La croissance rapide de l’Internet mobile en Afrique poussera à l’expansion des réseaux et des dépenses publicitaires

En Afrique, le nombre de personnes qui uilisent leur connexion mobile pour accéder à l’Internet  à exploser au cours de l’année dernière. Dans de nombreux cas, le nombre d’abonnés à l’Internet mobile dépasse celui des abonnés à l’Internet fixe. Le déclin de la valeur de l’ARPU va finalement peut-être s’inverser avec l’augmentation des revenus data. La combinaison de bande passante moins chère et de nouveaux développements semblent encourager cette croissance. Le portable est aussi un outil médiatique et de plus en plus gens l’utilisent pour accéder à des informations. Alors qu’il consolide sa position dans l’arène médiatique, il est certain que les publicitaires vont suivre. Russell Southwood analyse les dessous de cette évolution.

Fin 2008, l’Afrique du Sud comptait 1.35 millions d’abonnés à l’Internet selon le World Wide Worx : 794,000 étaient des abonnés à l’Internet mobile et 588,000 des abonnnés ADSL. Même en éliminant les abonnés à l’Internet sans fil, le nombre d’abonnés à l’Internet mobile surpasse celui des abonnés à l’Internet fixe.

Je vous entends murmurer ça c’est l’Afrique du Sud mais le reste de l’Afrique est différente. Par conséquent je vous donne deux preuves supplémentaires. L’UCC, l’autorité de régulation de l’Uganda écrit dans son rapport de fin d’année qu’il y avait 214,293 abonnnements actifs à l’Internet mobile, une augmentation considérable par rapport au nombre de 166,621 recensés au troisième trimestre de 2008. L’Uganda ne compte que 22,000 abonnés à la téléphonie fixe. Fin 2008, la Tanzanie comptait 600,000 abonnés à l’Internet mobile EDGE/GPRS et 15,000 abonnés HSDPA tandis que la téléphonie fixe comptait juste un peu plus de 70,000  abonnés à l’Internet fixe.

Ces chiffres sont remarquables en plus d’un point. .Bien qu’il y ait des doublons entre les abonnés de l’Internet mobile et du fixe, le nombre des abonnés à l’Internet mobile se chiffre en centaines de milliers tandis que celui du fixe est en dizaines de milliers. Ces éléments soulignent qu’il y a un nombre important de gens qui sont prêts à sousrire à des services Internet à condition que le service fonctionne et que le prix soit correct.

Avec ce type de chiffre, il est possible d’atteindre une masse critique qui encouragera encore plus son utilisation. Jusqu’à présent les informations concernant la part de la data dans les revenus des opérateurs  ne sont pas suffisantes mais si la proportion (incluant les SMS) est de l’ordre de 12% du total des revenus en Afrique du Sud, il est difficile de ne pas croire que ce type de chiffre évoluera vers des revenus plus importants quelque part d’autre.

Du point de vue de l’utilisateur final, le moment ou le service prendra son envol reste à venir. Quelle est la différence entre un SMS et un mail ? Une interface différente et l’une d’entre-elle a plus de limites concernant la longueur des messages. Plusieurs millions d’Africains dans le pays qui vous plait de retenir, utilisent le SMS (les Ugandais ont dépensé 39.4 millions de dollars US en SMS l’année dernière) et par conséquent pourquoi ne peuvent ils pas utiliser leur mobile pour envoyer des mails ? La réponse réside en grande messure dans la simplicité de l’interface SMS.

Un certain nombre de sociétés ont commercialisé des produits alternatifs au logiciel mail traditionnel qui offre des fonctionnalités différentes selon le mobile. La société Synchronica se targe que son applicatif apportera le « Blackberry » à l’ensemble de l’Afrique. La société a signé des contrats avec Zain et MTN ciblant les abonnés résidentiels et professionnels ne disposant pas d’un mobile haut de gamme.

L’applicatif permet à l’utilisateur de recevoir des mails et de les renvoyer à nouveau sous la forme d’un mail. Tout portable activé avec SyncML peut synchroniser des contacts et son calendrier Google. Selon Synchronica, l’applicatif est une munition parmi l’artillerie dont disposent les opérateurs mobiles pour réduire les défections.

Le logiciel ForgetMeNot fournit un optimisateur des messages et cela permet aux utiliseurs d’envoyer des mails et d’ajouter des adresses dans leur mobile: pour ce dernier, les utilisateurs reçoivent des numéros à utiliser. La société qui commercialise ce logiciel, affirme sa compatibilité avec la plupart des combinés portables incluant les combinés bas de gamme.  Le lancement du logiciel avec un opérateur d’Afrique du Sud est prévu pour la fin de ce mois.

L’applicatif assemble des messages et peut par exemple assembler trois messages SMS pour offrir 480 charactères. Il permet aussi àvun fournisseur local de permettre à ses abonnés d’envoyer des mails/SMS au niveau local qui seront envoyés sous forme de mail au niveau international. En d’autres termes, Koffi a Accra envoye un message à son fils  à Londres au prix d’un SMS.

La société sud-africaine Mxit (maintenant la propriété du groupe Naspers) permet aux utilisateurs d’envoyer des messages instantanés  vers les plateformes MSN Messenger, ICQ et Google Talk (et d’autres) à un prix bien moindre qu’un SMS parce que les messages sont transmis via l’Internet. La société se targue d’avoir 11 millions d’utilisateurs en Afrique dont 5,4 millions en Afrique du Sud.. Sa croissance a été de 414% en Afrique et au Moyen-Orient.

Si ces développements se font du bas vers le haut tandis que pour les portables intuitifs, intelligents et à écran tactile, ils se sont du haut vers le bas. Au mois d’août dernier, un opérateur nigérian a annoncé avoir vendu 20,000 portables Blackberry : pas avec des écrans tactiles mais néanmoins un indicateur de l’engouement du marché. Il n’y a pas encore de statistiques disponibles mais le nombre de portables iPhones va en s’accroîssant et ils n’attirent pas seulement les accrocs des TICs.

Les applicatifs disponibles sur l’iPhone sont un excellent modèle pour certains types de services. Ils sont faits de telle manière que l’utilisateur n’a même pas besoin d’être familier avec l’Internet. Il vous suffit de toucher l’icône et de vous laisser guider.

Cet usage de l’Internet mobile assimile le portable à une radio ou un téléviseur. Des africains qui veulent connaître les résultats d’un match de football ou les titres des dernières nouvelles ont de plus en plus recours à leur portable. Quand les médias officiels ne rendent pas compte objectivement d’une information, les envois de SMS se multiplient pour relater les faits réels et beaucoup de rumeurs aussi. Les séries TV favorites demandent aux téléspectateurs de voter pour les participants ou pour les meilleures performances. Investir dans de tels concours permet à une société de faire mieux connaître sa marque. Des millions de personnes en Afrique font cela chaque jour.

Dans les pays africains ou la publicité est analysée par support médiatique,  les dépenses publicitaires sur l’Internet représente 1% des dépenses au Kenya et en Afrique du Sud. Avec l’accroîssement de l’usage, ce pourcentage va probablement augmenter aux alentours de 3 à 5% dans les plus grands marchés. La publicité sur SMS ou l’Internet mobile est très souvent en petits charactères au bas du message. Cela est pourtant suffisament anecdotal pour suggérer que cela fait partie des 1% de dépenses publicitaires.

Si les dépenses publicitaires augmentent, le contenu proposé deviendra plus sophistiqué et plus varié dans le but d’attirer l’attention des gens. Qui est-ce qui a le plus de chance de relayer ce type de contenu ? Est-ce les opérateurs mobiles africains existants dans la compréhension et la connaissance de contenu restent confinées à ce qu’ils connaissent ? Des fournisseurs locaux indépendants qui partagent les recettes de façon plus équitable qu’à présent dans une communauté ouverte et laissant aux opérateurs mobiles une part de la recette pour le fonctionnement ? Je vous laisse juge de cela.

Les opérateurs mobiles africains ne peuvent croire en leur chance avec l’Internet mobile. Il y a ceux qui aimerait en parler comme une approche stratégique profonde mais en réalité ceux impliqués dans son développement  sont entrain d’essayer de rattraper leurs concurrents:  cela a toujours été « essayer et voir » avec l’encouragement de bons contrats avec les équimentiers (nous étions spectiques nous-mêmes au départ et donc on ne peut pas toujours avoir raison). La technologie 3G s’implante maintenant à l’extérieur des capitales dans des villes moyennes (l’exemple de Vodacom en Tanzanie) et dans peu de temps sa couverture sera identique à celle des réseaux GSM pour la voix. Le déploiement de la 3G  permet ausi d’améliorer l’efficacité du réseau, une incentation supplémentaire pour déployer ce type de nouveaux réseaux.

Tout cela signifie que la plupart des opérateurs mobiles devront faire l’une des deux choses suivantes : mettre à niveau leur réseau de transmission pour permettre le transit de données ou séparer les données en utilisant la technologie WiMAX  comme beaucoup d’opérateurs le font déjà. C’est une bonne chose d’avoir autant de clients mais ceux-ci s’attendent à ce que le service fonctionne correctement et ils ne seront pas impressionnés par une panne de réseau en raison du fait qu’il y a déjà un certain nombre d’utilisateurs sur cette station de base.

Il n’en reste pas moins que l’Internet mobile est entrain de devenir une réalité sur le continent.


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Infos Telecoms

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L'Etat sénégalais sursoit à la vente des actions Sonatel  à France Telecom

L'Etat du Sénégal a décidé de surseoir à la vente d'une partie des actions qu'il détient dans le capital de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) à France Telecom, a appris l'APS de sources officielles.

Cette décision a été prise au bout de dix jours de négociations dans le cadre du groupe du travail constitué des conseillers du président de la République, Thierno Ousmane Sy et Karim Wade, des représentants des ministères concernés, notamment de directeur de cabinet du ministre du Budget, Cheikh Bèye et de plusieurs délégués des organisations de travailleurs de la Sonatel.

Ces actions représentent 9,87% et leur vente à France Télécom devait permettre à l'Etat d'obtenir une enveloppe financière de 200 milliards de FCFA.

Le compromis ainsi trouvé fait suite à l'identification par le groupe du travail dont le président de la République a demandé la mise en place de plusieurs solutions alternatives qui doivent permettre à l'Etat de régler les deux contraintes du montant (200 milliards) et du délai (30 juin 2009).

Au total six solutions ont été identifiées par les experts de l'Etat. Mais celle du nantissement des actions de l'Etat a été retenue par les experts comme la meilleure solution. Il s'agit pour l'Etat du Sénégal de contracter un emprunt entre 145 et 218 milliards contre le nantissement des actions pendant une période déterminée.

Cette option, selon les experts, permet de mobiliser des ressources immédiates en faveur de l'Etat qui garde en même temps la propriété des titres.

Associé aux négociations, le patronat sénégalais s'est dit disposé à accompagner toutes les solutions identifiées au plan national.

S'adressant à la presse à la fin des travaux, le conseiller spécial du président de la République pour les TIC, Thierno Ousmane Sy a tenu à remercier le chef de l'Etat sans lequel, "cette concertation n'aurait jamais pu avoir lieu".

Pour M. Sy, le président Abdoulaye Wade "a confirmé son désir de voir, dans le secteur des télécommunications, une concertation et un consensus constant".

Il a rappelé, à cet égard, que "lorsque nous avions commencé le processus de libération, le président avait demandé à ce qu'une concertation nationale se fasse et à l'époque les travailleurs dans le secteur des télécommunications ainsi que le secteur privé, avait pris part à cette concertation".

"Je me souviens c'est à quelques mètres d'ici que le rapport sur la libéralisation avait été remis par vous au président de la République", a-t-il dit affirmant que la constitution de ce comité entre dans "la continuité de cette philosophie de consensus et de concertation".

Il a aussi remercié le ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances sans lequel "aucune solution technique n'aurait pu être mise en perspective".

Pour sa part, Karim Wade, le conseiller personnel du président de la République, a affirmé que "conformément aux instructions et orientations du président de la République, nous avons pu démontrer qu'en discutant, en négociant sereinement et loyalement autour d'une table, nous arrivons à des solutions".

"Nous nous sommes inscrits dans la politique qui est actuellement déroulée depuis 2000 par le président de la République à savoir associer les Sénégalais aux grands projets du développement et aux grandes entreprises du Sénégal".

Il a, à cet égard, invité, au nom du président de la République, tous les Sénégalais et plus particulièrement le secteur privé à venir prendre les participations négociées par l'Etat dans les grands projets du Sénégal.

Il s'agit la Société AIBD, du projet MIFERSO où l'Etat a négocié pour l'entrée du privé Sénégalais dans le capital à hauteur de 25 pour cent et du Port du futur.

Le représentant du personnel au conseil d'administration de la SonatelL, Ibrahima Konté a qualifié d"'historiques ces négociations". "Nous avons assisté à une séance extrêmement responsable, a-t-il dit avant de féliciter les conseillers du président de la République "qui ont permis de faire preuve d'imagination et de dépassement pour que ce fleuron qu'est la SONATEL puisse demeurer authentiquement sénégalais".

Décidé à accompagner les solutions identifiées, le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne qui parlait au nom du secteur privé a indiqué que "la solution du nantissement apaise tout le monde".
(Source: APS)

Burkina Faso : L’Onatel envisage une  baisse des coûts et doublement de la croissance en 2009

2008 aura été une année de croissance pour l’ONATEL qui entend la doubler en 2009 en tablant sur la qualité du service et la baisse des tarifs. C’est ce qui est ressorti de la conférence de presse animée hier par le directeur général de la société, Mohamed Morchid.

L’année passée, l’ONATEL-SA a connu une croissance de 5,5%. Cela est d’autant plus compréhensible qu’elle s’est illustrée par la diversification de ses offres commerciales et la baisse des tarifs. 24 agences commerciales, 36 bureaux de télécommunications, 27 distributeurs agrées qui approvisionnent une centaine de grossistes et de détaillants, plus de 15 000 télécentres fixe ; un millier de télécentres mobile... Le réseau de la nationale de télécommunication est vaste et justifie sa place dans l’économie nationale.

En 2008, l’ONATEL a contribué à hauteur de 18 milliards de F CFA au titre des recettes fiscales. Pour cette année 2009, elle entend accroître le parc du fixe à 24%, doubler le parc de l’internet et augmenter celui du mobile de 65%. Pour ce faire, une centaine de nouveaux sites GSM seront installés et une quarantaine de localités rurales seront couvertes par le fixe.

Selon le Directeur de la société, Mohamed Morchid, l’année en cours sera celle de la qualité technique et commerciale. "Ce n’est pas un slogan mais une réalité", a-t-il relevé. A l’en croire, sa société compte doubler sa croissance en 2009, c’est-à-dire amener le chiffre d’affaires consolidé à au moins 10%, tout en continuant "l’offensive sur les tarifs".

Selon la direction, ces deux objectifs ne s’opposent pas, d’autant plus que la multiplication des services innovants, l’extension du réseau, la fidélisation de la clientèle et l’arrivée de nouveaux clients peuvent supporter le manque à gagner de la baisse des tarifs. L’opérateur promet d’être au rendez-vous de la sécurité pour protéger ses infrastructures contre les actes de vandalisme qui souvent perturbent le réseau.

A ce sujet, la réactivité face aux dérangements sera, dit-on, plus prompte. Un événement qui témoigne de la santé financière de l’entreprise, due sans doute à son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilière (BRVM) le jeudi 30 avril prochain. "L’ONATEL étant la première entreprise burkinabè à être introduite à la BRVM, c’est tout un symbole de fierté pour la nation burkinabè".
(Source: L'Observateur)


 L’autorité de régulation béninoise commandite des audits des opérateurs GSM

Le président du Conseil transitoire de régulation des télécommunications, Firmin Djimènou a donné le top d’une mission d’audit commercial et de vérification technique des sociétés opérant dans le domaine de Gsm au Bénin. Etaient présents à cette cérémonie, les responsables desdites sociétés, les autres membres du conseil transitoire et le responsable de la structure exécutrice de la mission.

Cette mission d’audit commercial et de vérification technique des réseaux Gsm exerçant au Bénin, s’inscrit selon M. Firmin Djimènou dans la droite ligne du processus d’assainissement du secteur des télécommunications et des Tic entrepris par le gouvernement. Autrement, l’objectif principal de cette mission est de vérifier les activités commerciales des opérateurs Gsm, d’une part, et la gestion technique de leur réseau, d’autre part, a précisé le président.

Au niveau de la vérification des activités commerciales, l’autorité de régulation entend contrôler la structure des coûts des différents services offerts par les opérateurs, examiner l’évolution des tarifs pour les différents services, vérifier les principes de tarification des services sur les différents réseaux des opérateurs Gsm.

La mission est également chargée de vérifier la mise en place d’un annuaire général des abonnés et des services de renseignements téléphoniques par les opérateurs Gsm. Elle aura aussi à déceler les possibilités de ventes liées aux différents services qu’offrent les opérateurs, les conditions de vente des offres de gros et de détails des différents produits et services et contrôler la tenue d’une comptabilité analytique.

En ce qui concerne la gestion technique, il y aura la vérification de la norme architecturale utilisée pour la construction des réseaux, le contrôle de l’utilisation faite des fréquences et ressources en numérotation, la vérification des conditions d’interconnexion des réseaux Gsm, l’analyse des problèmes de congestion, l’évaluation du niveau d’application du contenu du cahier de charges. Il s’agira aussi de vérifier la performance et la continuité des différents services sur les réseaux, le contrôle de la couverture géographique des réseaux, la vérification de la qualité des services et du respect des mesures de publicité des tarifs et surtout de la conformité des tarifs avec les prix des différents services.

Pour Firmin Djimènou, les opérateurs doivent savoir et comprendre que cette mission, loin d’être une mesure de tracasseries, se veut une démarche de renforcement et d’amélioration du partenariat régulateur-opérateur pour l’optimisation des investissements sur la base du respect des règles de concurrence effective saine, en vue d’une offre de services diversifiés à des prix abordables aux clients. « Les résultats qui seront issus de cette mission seront exploités pour améliorer la performance des réseaux et leurs capacités d’apporter une communication de qualité à un coût vraiment abordable », a-t-il rassuré.

Les responsables des différentes sociétés Gsm, présents à ladite cérémonie de lancement ont salué le bienfondé de la mission et affirmé leur entière disponibilité à collaborer avec l’autorité.
(Source : La Nouvelle Tribune)


Transfert d’argent par téléphone mobile : Litige autour d’une innovation d’origine sénégalaise

La Poste et la Sonatel sont-elles les propriétaires du transfert d’argent par téléphone mobile qu’elles ont lancé ? On peut en douter. Car, les deux sociétés vont vers un procès. Un privé leur reproche d’avoir « volé » son invention. Pour La Poste, les deux protagonistes devraient être devant la barre le 20 avril. Quant à la Sonatel , les conseils des deux parties en sont, pour l’instant, à des échanges épistolaires.

Le 20 dernier, La Poste et Mamadou Tambérou Niane ès nom et ès qualité gérant de la Sarl Com ’mp at ct devraient être devant la barre du Tribunal hors classe de Dakar. Le transfert d’argent par téléphone mobile lancé par La Poste il y a quelques mois fait déjà l’objet d’un contentieux judiciaire. Le cabinet de communication Communication-Marketing-Management-Edition (Com’mp at ct) a assigné en justice, par l’intermédiaire de son avocat-conseil La Poste. Le même cabinet s’apprête, également, à ester en justice contre la Sonatel. Au centre du contentieux, se trouve une affaire de contrefaçon. Le produit porté en litige consiste à associer le transfert d’argent par sms.

L’expérience est déjà en cours à La Poste. La Sonatel, au travers, son partenaire Orange a lancé le même produit en Côte d’Ivoire. Et le cabinet Com’mp at ct s’estime, ainsi, victime de contrefaçon. En effet, le directeur Etudes et stratégies de Com’mp at ct, Mamadou Tambérou Niane précise qu’« A la date du 6 juillet 2004, j’ai fait enregistrer au Bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda) sous le N° 885060 704 une œuvre portant sur l’utilisation du téléphone mobile comme outil de paiement et de transfert d’argent ». Puis, la même création a fait l’objet d’une demande de protection des droits de la propriété intellectuelle qui lui sont attachés auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) sous le N° 1200 400 187 du 28 juin 2004.

« Ce faisant, selon la loi, le créateur, dispose de monopole pour l’exploitation de son innovation sur toute l’étendue du territoire des treize Etats de l’Oapi », explique un expert ayant requis l’anonymat. Auparavant, le créateur du produit litigieux a introduit une demande de brevet dans le cadre du traité de coopération en matière de brevet auprès de l’Organisation mondiale de la protection intellectuelle (Ompi). Cette dernière a procédé à la publication de la demande de brevet sous le N° WO/2006/032944 à la date du 30 mars 2006 avec un résumé de l’invention et les Etats dans le monde auprès desquels M. Niane pourrait introduire plus tard une demande de brevet national. Dans le même document d’information du public par l’Ompi, il est décrit de manière concrète comment mettre en œuvre l’innovation de M. Niane. « Quel que soit le lieu où se trouve un individu qui veut envoyer de l’argent, il achète une carte codée, puis communique le code à celui à qui il veut l’envoyer par n’importe quel canal existant (téléphone, sms, fax, e-mail, etc.).

Le destinataire se présente dans un lieu agréé après avoir introduit le code dans la puce de son téléphone mobile Gsm. » Depuis le dépôt à l’Oapi (22 septembre 2004), l’inventeur s’acquitte régulièrement des taxes relatives à la protection auprès de l’Oapi. Fort de la double protection que lui confèrent le droit d’auteur et le dépôt d’une demande de brevet (l’effet juridique de la protection commence dès la date de dépôt), M. Niane, gérant de Com’mp at ct adresse une offre de partenariat au directeur général de La Poste et au directeur général de la Sonatel Mobiles en 2004. Les deux sociétés restent muettes. Mais, 4 ans après, le gérant de Com’mp at ct constate, par huissier, que la même invention est lancée par La Poste au Sénégal et Orange en Côte d’Ivoire. Il saisit alors, par l’intermédiaire de son conseil la Sonatel et La Poste.

Par courrier daté du 13 janvier 2009, le conseil de la Sonatel réagit. « Le transfert d’argent par le téléphone mobile, solution innovante dans le secteur bancaire et des télécommunications, est né au sein du club GSM Association qui regroupe plus de sept cent(700) opérateurs de téléphonie mobile dans le monde », peut-on lire dans la correspondance-réponse adressée au conseil du gérant de Com’mp at ct. A coup sûr, comme La Poste , la Sonatel sera attraite devant la barre. Une affaire qui tombe au moment où la société est fortement secouée par la cession à France Télécoms de 10% des parts de l’Etat.
(Source : La Gazette)


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Les brèves des telecoms

- Le Groupe Mtn a franchi au 30 avril 2009, la barre symbolique des 100 millions d'abonnés dans les 21 pays où il est représenté. Le Nigeria à lui seul fournit 25,9 millions d'abonnés, devant l'Iran (18,2 millions), l'Afrique du Sud (17,4 millions) et le Ghana (6,7 millions).

- L’opérateur mobile  Koz se vante d'avoir 1,8 million clients, 18mois après son lancement en Côte d'Ivoire.

- Au Congo, l'administration en charge du secteur des télécommunications va disposer dans les prochains jours, d'un outil de lutte contre la fraude pour permettre ainsi à l'Etat et aux opérateurs de la téléphonie fixe et mobile de mieux maîtriser le trafic téléphonique international entrant. En effet, la décision d'installer ces équipements auprès des opérateurs de la téléphonie, tant mobile (Sotelco) que privée (Zain, Mtn et Warid) est liée à des raisons fiscales et au souci de l'Etat de connaître le nombre des minutes entrantes au Congo.

- Au Congo toujours, Thierry Moungalla, le Ministre des Postes et Télécommunications a annoncé la mise en place rapidement d’une autorité indépendante de régulation. « Vous bénéficierez enfin d'une autorité de régulation indépendante », a déclaré Thierry Moungalla, pour qui ce cadre réglementaire « va donner à l'autorité de régulation les outils de coercition nécessaire, afin que l'ensemble des professionnels sache qu'il existe un État soucieux du respect de la norme en faveur du développement d'une saine concurrence ».
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Infos Internet&Web

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Malik Hachelef, «Algérie Télécom prévoit 3 millions de lignes ADSL d'ici la fin 2009»

Malik Hachelef apporte un éclairage sur le projet  d'AlgérieTélécom  d'installer la fibre optique  au profit des foyers. M. Hachelef rappelle les objectifs  de raccordement d'Algérie télécom et  explique que  que la valeur ajoutée de'AT se situe dans le débit de sa connexion.

La mise en place d'un réseau de fibre optique vers les foyers va nécessiter un gros budget. Comment compte s'y prendre Algérie Télécom?

Pas nécessairement par un gros budget. Cela était valable jusqu'à une certaine période. Actuellement, des techniques nouvelles de pose de réseau ont été élaborées qui permettent de réduire considérablement les dépenses et faire avancer les travaux à un rythme appréciable. Dès lors, nous avons porté notre choix sur la technique appelée «micro-tranchée» car elle répond le mieux à nos exigences. De plus, elle n'occasionne pas trop de désagréments le long du tracé, c'est-à-dire sur la voie publique et à l'intérieur des cités. Car en plus de rendre la pose facile, la «micro-tranchée» n'agresse pas ou ne détériore pas l'environnement. Elle est des plus pratiques car nous opérons sur des surfaces réduites et à de faible profondeur (12 cm' et 15 millimètres) et nous pouvons atteindre aisément le kilomètre de pose par jour. En somme, les travaux d'enfouissement des fourreaux de fibre optique par ce procédé reviennent moins cher, contrairement à ce qui se dit ici et là. Je tiens à faire savoir aussi qu'avant de passer à la phase exécution du projet, toute une panoplie d'études a été menée pour permettre au réseau de fibre optique de se déployer selon les objectifs fixés. Un déploiement qui, d'ailleurs, va nécessiter, en plus des travaux d'enfouissement des câbles, la mise en place de toute une infrastructure pour le raccordement des clients.

On parle de différentes architectures ou structures de réseau de fibre optique pour le raccordement. En quoi consiste le choix d'Algérie Télécom?

Il est utile de rappeler et sans trop entrer dans les détails techniques que l'architecture d'un réseau peut se faire de deux façons différentes. Un réseau point à point (ou P2P) où chaque abonné dispose de sa propre ligne jusqu'au central et un réseau point-à-multipoint ou PON (passive optical network). Les signaux venant des fibres de plusieurs abonnés sont rassemblés par un diviseur/coupleur optique au sein d'une unique fibre reliée au central. Dans un réseau P2P, le débit accessible à chaque abonné sera donc forcément plus important que dans un réseau PON. La construction d'un tel réseau coûtera, en contrepartie, plus cher. C'est pourquoi Algérie Télécom a opté pour la technologie PON qui consiste donc à mettre en place un boîtier de raccordement de la fibre en bas de l'immeuble. En d'autres termes, le réseau fibré s'arrête au pied de l'immeuble (FTTB), à un point de distribution (FTTN). Une même fibre sert donc pour plusieurs abonnés. La desserte des différents domiciles à partir du point de distribution peut se faire via divers moyens : DSL, Wimax voire VDSL... Le FTTN peut être vu comme une solution de transition entre DSL et FTTH : grâce à la réutilisation d'une partie de la boucle locale existante, les coûts de raccordement actuels sont moindres que le FTTH. De plus, l'évolution d'un réseau FTTB vers le FTTH est facile et relativement peu onéreuse. De plus, nous maîtrisons la technique, ce qui va nous faciliter la tâche pour un déploiement rapide du réseau de fibre optique et de se rapprocher le plus possible du client.

Vous dites qu'AT s'est fixé des objectifs de raccordement de foyers. Peut-on en savoir un peu plus ?

Pour l'heure, notre terrain de déploiement se situe dans les nouvelles cités urbaines en voie d'achèvement ou près d'être réceptionnées. Il s'agira donc de pré-câbler les logements neufs. Une opération pilote a été entamée dans ce sens dans la ville de Bordj El Kiffan et d'autres chantiers vont démarrer dans quelques semaines. Les logements existants seront aussi concernés par l'accès aux gaines de fibre optique, histoire de se rapprocher, comme je l'ai dit auparavant, le plus possible des abonnés. Jusqu'à aujourd'hui, 45 000 km de câbles de fibre optique ont été posés, essentiellement dans les grands centres urbains. On envisage de déployer la fibre optique à travers tout le territoire national. En outre, je tiens à faire savoir en ce qui concerne la capitale que AT dispose de plusieurs anneaux en fibre optique de capacité de 10Gbits/s permettant d'offrir à ses clients de la capacité à haut débit que ce soit pour l'ADSL ou pour le réseau Intranet privé. Algérie Télécom planche actuellement sur une action qui consiste en la mise en Å"uvre des réseaux métro Ethernet, d'abord dans la capitale avant de s'étendre aux wilayas d'Oran et de Constantine. Algérie Télécom compte aujourd'hui 300 000 clients en termes de connexion Internet ADSL et prévoit de doubler ce chiffre en 2009 avec la mise en service de la connexion haut débit via le câble de fibre optique. Algérie Télécom qui dispose actuellement de 500 000 lignes ADSL déjà installées et prévoit d'atteindre un nombre de 3 millions de lignes d'ici la fin 2009. Je dirai enfin que nous comptons raccorder, d'ici la fin de l'année, près de 4 000 logements. Nous restons optimistes dès lors que ce chiffre peut être atteint de par les services accessibles grâce aux performances avantageuses que permettent les connexions par fibre optique, notamment depuis que celle-ci est utilisée de plus en plus à l'intérieur des réseaux de télécommunications. Avec le boom de l'Internet et des échanges numériques, son utilisation se généralise petit à petit jusqu'à venir chez le particulier. D'autant que cette technologie devient un support efficace pour répondre à la grande demande nationale en connexion Internet dans un premier temps et à l'accès des chaînes de télévision par câble dans un second temps.

Justement, sur quoi repose votre offre commerciale par raccordement au réseau de fibre optique ?

Comme je vous l'ai dit auparavant, l'offre de connexion à Internet et aux services multimédias par fibre optique est une véritable offre commerciale et non un simple test de plus. Après l'installation à domicile d'un équipement unique, à savoir un simple Modem relié directement au réseau optique donnant ainsi une grande connectivité multimedia aux clients. Lesquels devront souscrire un abonnement pour avoir accès aux programmes TV haute définition d'une cinquantaine de chaînes, la télévision IP. Télévision digitale fait partie aussi de notre offre commerciale, ce qui va leur permettre d'accéder aux chaînes satellitaires payantes via le bouquet TPS et Canal Satellite par carte d'abonnement comme le fait actuellement la chaîne ART qui propose officiellement aux Algériens des abonnements de 3, 6 et 12 mois pour des montants respectifs de 3 000, 5 000 et 9 000 DA.

Est-ce à dire que l'offre triplays que vous proposez aux clients sera moins chère et riche en programmes ?

Notre valeur ajoutée réside dans le débit de connexion, il est actuellement de 80 Go et sera extensible à 120Go, ce qui va nous permettre de raccorder un maximum de clients. Par ailleurs les tarifs d'abonnement que nous comptons appliquer seront très étudiés. Tout ce que je peux avancer aujourd'hui, c'est qu'ils seront à la portée de tout le monde.

Vous restez donc très optimiste quant à l'engouement que va susciter cette nouvelle offre...

En effet, je le suis. Le marché est en ébullition. La demande existe. D'autant que, dans plusieurs pays, la fibre optique n'a jamais été aussi à la mode ces derniers temps. Nous devons donc déployer cette technologie. Comme il s'agit pour AT de prendre une longueur d'avance sur ses concurrents pour éviter de perdre des parts de marché qu'il sera par la suite difficile de regagner.
(Source: La Tribune)


Congo RDC: plus de 150 km des câbles par fibre optique déjà posés sur l’axe Kinshasa-Océan

Le gouvernement est déterminé à hisser la RDC au rang de grandes Nations du monde, en lui dotant d'infrastructures de télécommunications de standard international. Cela par l'amélioration de l'opération de gestion de l'OCPT en l'aidant à perfectionner son système de gestion et la capacité de cette opération. Aussi a-t-il été sur terrain pour constater l'évolution des travaux du réseau blackbone de transmission par câble optique dans la province du Bas-Congo.

Le vice-Premier ministre en charge de la Reconstruction, Emile Bongeli, et la ministre des Postes, téléphones et télécommunications, Louise Munga, ont effectué, lemercredi 22 avril 2009, le déplacement de Kisantu, province du Bas-Congo, pour se rendre compte de l'état d'avancement des travaux matérialisant le projet du Réseau national de blackbone en RDC. Il s'agit du réseau de transmission par câbles à fibre optique pour l'Office congolais des postes et télécommunications (OCPT) dont le lancement des travaux, exécutés par l'entreprise chinoise China international telecommunication construction corporation (CITCC), est intervenu le 26 février 2009.

En effet, depuis le 4 mars 2009, cette entreprise chinoise a achevé la construction pour la pose des câbles à fibre optique sur plus ou moins 150 km, partant de Kinshasa. Les travaux devant s'étendre jusqu'à Muanda, à 650 km de la capitale. Neuf sites de transmission ont été retenus.

Dans son mot de circonstance, la ministre des PTT a indiqué que, outre les équipements, tout le matériel et autres appareils du projet sont pré-positionnés sur les sites en construction. Elle a fait valoir que «le réseau de transmission par vibre optique est la base de tous les réseaux de communication et soutient la construction des autres réseaux de télécommunications. Ce qui permet d'économiser l'investissement, de jouir des avantages d'une large bande, tout en assurant la confidentialité des données». Et d'ajouter: «autant la prospérité d'un pays dépend du niveau de l'éducation, de la science et de la technologie, autant il n'y a pas de véritable développement sans moyen de télécommunication».

Elle a également relevé le fait que «les divers projets en cours au ministère des PTT, dont le réseau métropolitain ville de Kinshasa et le réseau de transmission par câble à fibre optique, permettront de relancer l'opérateur public qu'est l'OCPT, et de lui donner les moyens de jouer son rôle dans la reconstruction nationale». Cela avant d'encourager les ingénieurs congolais, chinois ainsi que les ouvriers et autres agents qui ont l'obligation de mener ce travail à bout.

A noter que le forage directionnel horizontal sans tranchée, l'épissure des câbles à fibre optique et le creusage des tranchées constituent les maillons du survey. La technique de forage directionnel horizontal «a des qualités d'une construction en grande vitesse, de haute précision et à faible coût. Le trépan installé dans les équipements de détection permet d'identifier la situation des obstacles sous-marins», peut-on lire dans le dossier de presse préparé par le service technique du cabinet de la ministre des PTT.

Pour l'épissure des câbles à fibre optique, il faut que le lieu où s'effectuent les travaux soit d'une propreté impeccable et ne connaisse pas de vibration. Et que «la capacité technique du personnel détermine la qualité d'épissure qui affecte directement la perte en transmission des données par câbles à fibre optique», signale la source. Laquelle fait remarquer que, quant au creusage des tranchées, «ce programme utilise un creusage artificiel au lieu d'une construction mécanique».
(Source: Le Potentiel)


Youphil.com : un nouveau média 100% internet ouvert sur l’Afrique

Diffusé en français, anglais et espagnol, Youphil est un nouveau magazine web qui permet de comprendre l’actualité afin de mieux agir, accordant un angle particulier à l’actualité africaine. Il favorise la mise en relation des internautes avec des projets solidaires tout en maintenant une communauté engagée afin de débattre et rencontrer d’autres internautes, journalistes, blogueurs ou experts.

Angela de Santiago, franco-espagnole, est fondatrice et directrice générale du nouveau média de la solidarité Youphil.com. Diplômée en marketing communication institutionnelle et développement durable, elle a créé ce site d’information afin de répondre concrètement aux fortes attentes d’un large public en quête d’actualités originales, et « d’améliorer le quotidien des plus démunis » qui ont des projets. Dans sa diffusion, la rédaction de Youphil accorde une priorité à l’analyse, aux reportages, portraits, images et s’efforce de suivre les sujets dans la durée. La directrice du site répond aux questions d’Afrik.com.

Afrik.com : Qu’est ce que Youphil.com?
Angela de Santiago : Youphil.com est un média 100% Internet qui aborde les questions de solidarité sous toutes ses formes et apporte par conséquent un regard nouveau sur l’actualité. Il présente aussi l’originalité de permettre à l’internaute, dans un espace dédié, de mieux connaître des projets de solidarité et de pouvoir les soutenir de différentes façons.

Afrik.com : Pouvez-vous nous le présenter?
Angela de Santiago : La société a été créée il y a moins d’un an et le site est en ligne depuis le 19 mars. L’équipe opérationnelle est composée de 3 journalistes permanents, d’une responsable des partenariats et d’un réseau d’une vingtaine de pigistes et bloggeurs sur tous les continents. Nous sommes entourés de professionnels des médias et de l’Internet, d’experts du monde du développement durable ou du secteur humanitaire, qui sont amenés à contribuer régulièrement par des articles.

Afrik.com : Qu’est ce qui a motivé sa mise en place?
Angela de Santiago : Nous pensons répondre à de fortes attentes d’un large public, ainsi que d’entreprises de toutes tailles, afin d’agir plus concrètement pour changer le quotidien des plus démunis. Pour cela, il faut d’abord connaître et comprendre, d’où la priorité donnée au média. Mais notre vocation est aussi de créer de la proximité à des projets pour que l’information débouche sur l’action.

Afrik.com : Comment et par qui est-il financé?
Angela de Santiago : Pour l’instant, notre activité est financée par les associés fondateurs et quelques business angels. Pour notre développement nous avons prévu de lever des fonds plus importants en 2009. A partir de cette année, par ailleurs, nous pensons installer nos premiers revenus, en partie publicitaires, mais ce n’est pas la seule source de revenus sur laquelle nous travaillons.

Afrik.com : Comment fonctionne youphil.com?
Angela de Santiago : Comme j’imagine beaucoup de médias Internet : des conférences de rédaction, des sujets qui tombent, des choix précis pour préserver un regard différent sur l’actualité, des idées à foison qui arrivent via nos pigistes et un travail qui s’installe de Community management. Nous sommes aussi proches de plusieurs associations partenaires ou coordinations d’associations pour suivre les projets présentés, pour lesquels il est possible de collecter des fonds grâce à un partenariat avec le site de don en ligne www.charitic.fr.

Afrik.com : Quels sont vos objectifs ou projets à court, moyen et long terme?
Angela de Santiago : Le site actuel est en version bêta, c’est une première version qui va être régulièrement revue et complétée. Il était important pour nous dès le départ d’intégrer trois idées : un média pour ouvrir au grand public des domaines jusqu’à ce jour relativement spécialisés, une proximité réelle à des projets solidaires et pour finir la possibilité de faire partie d’une communauté pour à nouveau mieux connaitre, partager et peut-être oser aller un cran plus loin dans son engagement.

Afrik.com : Quelle place l’Afrique occupe-t-elle chez Youphil.com?
Angela de Santiago : La place de l’Afrique est importante comme vous pourrez en juger personnellement. L’actualité nous y amène souvent et nous avons la chance notamment de pouvoir compter sur un journaliste blogueur Edgar C. Mbanza, d’origine burundaise, qui depuis Nairobi nourrit le blog Chemk’Africa sur Youphil avec des reportages vraiment originaux et des vidéos captivantes.

Afrik.com : En quoi Youphil est-il utile à l’Afrique?
Angela de Santiago : Nous suivons l’actualité africaine de façon originale, et nous la traitons et diffusons sous un angle particulier. Nous donnons souvent la parole aux acteurs de développement et ONG sur place, nous mettons l’accent sur les enquêtes, les reportages de terrain et diffusons les communiqués des institutions onusiennes.
(Source: Afrik)

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Les brèves de l'Internet & Web

- O3b Networks Limited (O3b), le developpeur d'une nouvelle infrastructure dorsale Internet mondiale de qualite fibre optique, a annoncé la signature d'un contrat pluriannuel de plusieurs millions de dollars avec Global Broadband Solution (GBS), un fournisseur d’accès Internet au Congo RDC. Le service Quick Start d'O3b permettra a GBS de disposer d'un accès direct à Internet, à haut débit et faible latence.

- La 10e édition de la Fête de l'Internet en Côte d’Ivoire est marquée par des actes concrets. Cinq villages de l'intérieur du pays ont été connectés à la toile, à l'occasion. Il s'agit de Soko (Bondoukou), Nigouni (Tengréla), Kamasséla (Touba), Zémininafla (Sinfra) et Azaguié.

- Suite à la signature d'un Memorandum of Understanding (MoU), c'est maintenant l'Etat mauricien qui gère l'administration du «country code Top Level Domain» (ccTLD) de l'île, «MU». Aujourd'hui propriétaire du code de domaine «MU», l'Etat pourra réaliser son ambition de faire des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) un des principaux piliers de l'économie mauricienne.

- Experts et techniciens de la radiodiffusion, de l'exploitation satellite et de la téléphonie mobile arabes et internationaux se sont rencontrés au siège de l'Union des diffuseurs arabes (ASBU) à Tunis, pour débattre des perspectives de développement de la télévision mobile dans le monde arabe. Le séminaire, organisé conjointement par l'ASBU et l'organisation arabe des technologies de l'information et de la communication (AICTO), est destiné aux techniciens des institutions arabes de télévision et porte le débat sur le projet de télévision mobile dans le monde arabe à travers le protocole Internet (protocole IP).
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Infos Informatiques

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Faible taux de pénétration des TIC dans les entreprises algériennes

Le niveau d'appropriation des technologies de l'information et de la communication (TIC) par les entreprises algériennes, tous secteurs et dimensions confondus, est encore assez faible. Comment expliquer une telle frilosité alors que l'efficacité des TIC dans l'amélioration des performances des entreprises n'est plus à démontrer ? C'est sur cette question que se sont penchés les invités de la conférence sur «les TIC et les entreprises» au centre de presse d'El Moudjahid.

Le directeur général au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), Cherif Ben Mahrez, se référant à une étude du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), dira que les entreprises algériennes affichent une frilosité envers l'usage des TIC. L'enquête menée en 2008 a dévoilé que, sur près de 593 000 entreprises, dont 95% sont des microentreprises, 82% sont connectées au réseau Internet et 75% seulement en font réellement usage. 4 à 5% d'entreprises disposent d'un site Web et, dans ce nombre, on compte beaucoup d'entreprises employant plus de 20 personnes.

En ce qui concerne les entreprises versées dans les TIC et qui font dans la distribution et la vente, l'étude en dénombre 25%. Celles qui fournissent des services dans ce domaine sont, en revanche, très peu nombreuses, 3% seulement. L'étude du CREAD révèle également que les entreprises spécialisées dans la création de sites sont moins de 1%.

A propos des sites créés, le représentant du ministère a rappelé qu'ils sont passés de 10 000 (total : 2007) à 50 000 en une année (2008). «Nous ne disposons pas de données fiables puisqu'une autre étude a révélé que 40% des entreprises en activité disposent au moins d'un micro-ordinateur et que moins de 20% sont connectées», dira Ben Mahrez. Selon cette deuxième enquête, le taux de pénétration des TIC au sein de nos entreprises est de 4,1%.

A propos du faible intéressement des entreprises aux TIC, le président de l'association Afti, Bouzar Mohamed, dira : «Tant que nos entreprises n'arrivent pas à admettre que l'introduction de l'outil virtuel (TIC) peut leur assurer la rentabilité de leurs activités, le taux actuel de pénétration restera sans changement important.»

De son côté, le directeur de l'Université de formation continue (UFC) a émis des griefs au programme e-Algérie 2013, affirmant qu'il aurait été préférable «de se pencher sur l'usage de la stratégie (e-Algérie 2013) avant son application et cela pour une meilleure utilisation». «L'outil idoine serait de créer un observatoire des usages des TIC en Algérie, faute de quoi on risque d'investir beaucoup mais avec une rentabilité moindre», ajoutera-t-il.

Le programme e-Algérie 2013 a trois objectifs : soutenir l'appropriation des TIC par les PME, développer les applications pour l'amélioration des performances des entreprises et développer l'offre de services en ligne par les entreprises.
(Source: La Tribune)


 Afrique: Deuxième vie ou dépotoir pour les ordinateurs d’occasion ?

1 sur 4. C’est la proportion d’ordinateurs d’occasion effectivement en état de marche qui parviendrait en Afrique. Sur les millions de machines envoyées sur le continent chaque année ( entre 20 et 50 millions de tonnes de déchets électroniques en tous genres sont produits chaque année selon l’organisation écologique Greenpeace), cela fait beaucoup de déchets qui s’empilent dans des pays où rien n’est prévu pour les recycler.

Pourtant illégale, l’exportation de déchets électroniques vers les pays en voie de développement est donc toujours une réalité comme en témoigne une récente étude de Greenpeace réalisée au Ghana. Le Ghana et le Nigéria sont les deux pays les plus souvent cités pour ces décharges où des enfants font brûler à ciel ouvert et sans aucune protection des montagnes de matériel informatique usagé pour en retirer ce qui peut être revendu et particulièrement le cuivre. Cette activité, dangereuse pour la santé des populations et dommageable à long terme pour l’environnement, ne serait-elle pratiquée qu’en Afrique anglophone ?

Quand nous avons demandé aux membres de l’Atelier des médias quel nouveau sujet d’enquête participative les intéresserait, c’est en tous cas celui-là qui est revenu le plus souvent dans leurs propositions. A propos de ces" ordinateurs d’occasion qui inondent le continent africain" Basile, de Dakar, se demande « s’ils participent à la lutte contre la fracture numérique ? Est-ce qu’il y a danger de pollution ? Qu’est-ce que l’Afrique y gagne ? » François, du Burkina Faso, est, pour sa part, plus affirmatif : ce sont « des flots de déchets informatiques qui se déplacent de plus en plus vers la Chine et certains pays africains (Nigeria, Ghana) - où il n’existe pas de législation, de contrôle, ni-même d’industries capables de récupérer les éléments toxiques de ces objets de manière sécurisée. »

Qu’en est-il en Afrique francophone ? Serait-elle épargnée par ce trafic de matières dangereuses parfois maquillé en don d’ordinateurs de seconde main en état de marche ? Selon le Centre de recherche pour le développement international (la coopération canadienne) qui a lancé une étude en 2008 sur la question, « peu de connaissances sont encore disponibles sur l’ampleur du problème dans la sous région ouest africaine ». C’est pourquoi nous lançons une nouvelle enquête participative sur ce sujet. Sans oublier le besoin de plus en plus pressant des populations africaines pour des ordinateurs à des prix abordables, voire gratuits, mais sans oublier non plus que ces ordinateurs donnés n’ont de valeur que s’ils fonctionnent. La parole est à vous.
(Source : RFI)


Intégration des Ntic dans les opérations statistiques au Maroc

Le Maroc est parmi les premiers pays d'Afrique à intégrer les nouvelles technologies d'information et de communication (Ntic) dans les opérations statistiques, a affirmé Abdellah Sougrati, chef de division de la Cartographie et du Système d'information géographique au Haut commissariat au Plan (HCP).

Ces techniques consistent, entre autres, en la Lecture automatique des documents (LAD) qui a permis, selon un système de reconnaissance optique de caractères, d'exploiter exhaustivement tous les questionnaires du Recensement général de la population et de l'habitat de 2004 dans un temps record en moins d'une année, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP en marge de la première session du Comité de l'information, de la science et de la technologie pour le développement (Codist I), qui a clos ses travaux vendredi dans la soirée à Addis-Abeba.

Il s'agit également de la technologie de Collecte assistée par informatique (Capi) qui intègre l'ensemble des opérations de collecte et d'exploitation des données statistiques, a-t-il ajouté, précisant que cette technique, que le HCP compte généraliser à l'ensemble de ses opérations statistiques, est actuellement adoptée dans le cadre de l'enquête nationale sur l'emploi.

Sur le plan de l'information géographique, le Maroc dispose d'une grande expérience en matière de collecte, d'exploitation et de diffusion des données à référence spatiale, a indiqué le responsable marocain, notamment grâce à la maîtrise du système d'information géographique, que le HCP a mis en place pour les besoins des recensements et des enquêtes.

Ce Système constitue une base de données géographiques intégrant dans une même plate-forme technique les cartes et les informations statistiques, ce qui permet une bonne appréhension des phénomènes à caractère territorial.

M. Sougrati a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place d'un cadre de coopération et de coordination entre producteurs et utilisateurs de l'information géographique en conformité avec les recommandations de l'Onu en la matière, dont celles adoptées par la première session du Codist.

"Il est temps que le Maroc mette en place une infrastructure nationale de données spatiales à travers laquelle les producteurs et utilisateurs d'informations géographiques peuvent se concerter, agir et canaliser leurs efforts pour disposer d'informations géographiques cohérentes, mises à jour et bien établies", a-t-il souhaité.

Cette plate-forme va permettre à tous les utilisateurs de l'information géographique, qui est au cœur de développement, d'avoir accès à des données spatiales mises à jour de façon régulières. "On va gagner en termes de coût, de délai et de qualité", a estimé M. Sougrati.

Initiée sous le thème "Renforcer le développement de la science, de la technologie, de l'innovation et de l'économie du savoir", la première session du Codist se veut un espace propice pour la création de moyens visant à établir des repères pouvant mesurer l'innovation en Afrique en utilisant des éléments clefs d'une économie du savoir, tels que l'éducation et le renforcement des capacités, l'infrastructure et les infrastructures des TIC et les régimes institutionnels, réglementaires et économiques.

Il permettra également de passer en revue et échanger les pratiques optimales sur les progrès accomplis par les Etats membres dans la mise en place de systèmes politiques et mécanismes nationaux et régionaux relatifs à l'innovation scientifique et technologique en vue du développement socio-économique du continent.

Le Codist, l'un des sept organes subsidiaires de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), se compose de représentants et d'experts des Etats membres, qui se réunissent tous les deux ans.

Il a pour rôle d'examiner les questions relatives aux secteurs des technologies de l'information et de la communication, de la géo-information et de la science et la technologie, de formuler des politiques et stratégies pour résoudre les problèmes de développement de l'Afrique et de déterminer les priorités à inclure dans le programme de travail de la Division des TIC, de la science et de la technologie de la CEA.
 (Source: Le Matin)


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Les brèves de l'informatique

- La Tunisie a obtenu le prix de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'administration publique dans les pays africains (Tica). Ce prix a été attribué au dispositif des procédures du commerce extérieur du réseau du commerce de Tunisie et au dispositif du Centre national de contrôle des médicaments, à l'occasion d'une cérémonie organisée, le 30 avril dernier, à Addis-Abeba, au siège de la Commission économique d'Afrique.


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Infos Economiques

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Journée de partenariat et d'investissement dans le domaine numérique en Tunisie

Les banques et les sociétés d'investissement présentes à la journée régionale de promotion de l'investissement dans le domaine numérique, organisée hier, à La Manouba, ont accepté de financer 22 projets dans ce secteur.

Un accord de partenariat a été conclu, par la même occasion, entre l'Association Tunisie numérique (ATN) et les organisations des étudiants du RCD et des jeunes constitutionnels démocrates de la région de La Manouba.

Cette initiative, organisée par le gouvernorat en collaboration avec la faculté de La Manouba et l'ATN, en marge de la clôture du «Printemps numérique de La Manouba», s'inscrit dans le cadre de la campagne nationale de création et de développement des PME.

M. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Petites et moyennes entreprises (PME), a souligné, à l'ouverture de cette journée, que cette initiative est un témoignage du partenariat établi entre les secteurs de l'industrie, de la recherche scientifique, de l'enseignement supérieur et des technologies de la communication.

Il a ajouté que le système de création des entreprises a contribué, avec les autres mécanismes, à la réalisation de l'objectif du programme présidentiel relatif à la création de 14.000 entreprises ou projets par an.

Le ministre a affirmé que le défi de la prochaine étape consiste à augmenter le nombre des projets aux contenus de savoir et de technologie, l'objectif étant de répondre aux demandes d'emploi des diplômés des universités dont le nombre a augmenté de 5.000 dans les années 80 à 60.000 diplômés par an actuellement.

L'étude stratégique sur l'industrie tunisienne à l'horizon 2016 prévoit une évolution des secteurs prometteurs de 25 à 45% des projets réalisés, ce qui nécessite un surcroît d'efforts en matière de maîtrise des nouvelles technologies.

M. El Hadj Gley, ministre des Technologies de la communication, a souligné, pour sa part, l'intérêt qu'accorde la Tunisie au développement des utilisations des nouvelles technologies de la communication et de l'information (Ntic) compte tenu de leur rôle dans l'accélération du rythme d'investissement et de création de projets innovants et à haute employabilité.

Il a évoqué les perspectives de développement de ce créneau dans le gouvernorat de La Manouba, rappelant les mesures présidentielles décidées lors du Conseil ministériel consacré au secteur des technologies de la communication (16 janvier 2009).

Ces mesures, a-t-il dit, s'inscrivent dans le cadre de l'approche méthodique et réfléchie adoptée par la Tunisie en vue de renforcer le développement régional et exploiter au mieux les potentialités des espaces technologiques.

M. El Hadj Gley a donné le coup d'envoi à l'espace de financement et inauguré le Salon numérique régional auquel ont participé un nombre important d'entreprises publiques et privées opérant dans le domaine des Ntic.
(Source: La Presse)


Sénégal: Gérants de 'télécentres' - Unité en forte baisse

 Il y a quelques années, sur une distance de dix kilomètres, on pouvait retrouver quatre à cinq 'télécentres'. Maintenant, le ratio est de moins 2 sur 10. Selon les statistiques publiées en 2008 par l'Union des exploitants des télécentres et des télé-services du Sénégal (Unetts), quelque 30 mille emplois à travers le pays ont disparu. Ces 'boutiques de téléphone fixe', installées au Sénégal à partir de 1992, disparaissent aujourd'hui les unes après les autres. Plus de cinquante mille gérants ont mis la clé sous le paillasson.

'Cet état de fait est causé principalement par notre premier partenaire, la Sonatel', dénoncent ces ex-gérants de télécentres à la recherche d'un emploi. Pour Cheikh Lèye, l'un d'entre eux, qui vit aux Parcelles Assainies, la libéralisation de la téléphonie mobile a entraîné la décadence de ce secteur.

C'est entre 2007 et 2008 que Cheikh Lèye a investi dans le secteur. Il n'a pas tenu deux ans. Son 'télécentre', il l'a transformé en boutique d'alimentation. Car, il a confié avoir reçu un jour une facture téléphonique de soixante-quinze mille alors que dans ses caisses, il n'y avait que cinquante mille. Il n'avait plus le mental pour poursuivre son activité. Il fallait limiter la casse.

Habitant dans le même quartier que Cheikh Lèye, Séye est un retraité qui essaie de faire face à la concurrence. Il n'a pas fermé boutique, mais il est loin des cent mille francs mensuels de chiffre d'affaires qu'il réalisait à ses débuts, en 2004. Actuellement, il n'arrive qu'à payer ses factures. Pas plus.

Si les exploitants sont les premiers à ressentir les effets de la conjoncture dans ce secteur, la Sonatel en paye un prix. Le montant annuel des taxes d'exploitation était estimé à sept milliards de francs Cfa (Tva). Les exploitants participaient à hauteur de 50 milliards de francs Cfa au chiffre d'affaires de la première entreprise de téléphonie au Sénégal. Aussi, ils ont porté le taux de pénétration du téléphone de 7,5 à 8,5 %.
(Source: Wal Fadjri)


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Les brèves économiques

- Bien que son apport en termes d'exportation reste modeste, le secteur des Tic et de l'outsourcing de services (externalisation de services) en Tunisie affiche une croissance importante et particulière. Il a enregistré au cours de l'année 2008 une croissance égale à 17,8%.



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Convergences Technologiques

Fête de l'Internet 2009 - Fratmat.Info enlève le 1er prix de la «Toile d'or» des médias en Côte d’Ivoire

Le ministre Ahmed Bakayoko (NTIC) avait à ses cotés M Daniel Fermine, Directeur d'Orange Cote d'Ivoire et M. Thierry Malenyabo, ministre des Postes et télécommunication de la République Centrafrique

Encore quelques petites heures avant que le rideau ne tombe sur la 10è édition de la fête de l'Internet, qui cette année avait pour thème «Internet pour quoi faire». Les Abidjanais et autres ivoiriens qui le souhaitent ont encore jusqu'à la fin de cette journée du vendredi 1er mai, pour se rendre dans les différents cybercafés géants ouverts, pour l'occasion, aussi bien dans différentes communes du District d'Abidjan et dans cinq localités de l'intérieur du pays.

Il s'agit de Soko (Bondoukou), Nigouni (Tengréla), Kamasséla (Touba), Zémininafla (Sinfra) et Azaguié. En attendant, hier, à la faveur du gala des NTIC, qui a eu pour cadre les jardins d'un réceptif hôtelier de la place, fratmat.info, le journal en ligne du groupe de presse Fraternité Matin a enlevé le 1er prix du concours «La toile d'or» dans la catégorie des Médias. Ce prix récompense l'équipe rédactionnelle de fratmat.info, pour sa production et son rythme d'actualisation qui font de ce journal en ligne du paysage des médias ivoiriens, celui qui véhicule le plus grand nombre d'informations.

Ce concours, qui visait à récompenser et encourager toutes les entités qui participent à la vulgarisation de l'outil Internet, en l'utilisant dans l'exécution de leurs activités quotidienne, a vu cinq autres lauréats se partager les prix dans les catégories Banques et assurances, Administration, Télécoms et ISP (fournisseur d'accès), Education et enfin, la catégorie Jeunes Talents. Pour leur part, MM Jil N'Dia et Daniel Ahouassa ont été élevés au grade d'officiers dans l'Ordre du mérite des Postes et Télécommunications.

M. Bakayoko des Nouvelles technologies de l'information et des télécommunications (NTIC), s'est félicité de l'engouement suscitée par la fête de l'Internet cette année auprès des jeunes. Il a révélé que, selon le point qui lui a été fait, ce sont près de 2 500 jeunes qui ont pris et continuent de prendre d'assaut les cyberespaces ouverts pour l'occasion et où l'on peut naviguer gratuitement.

C'est donc satisfait de l'intérêt que les Ivoiriens ont de plus en plus en plus pour la chose Internet que le ministre des NTIC a annoncé que la 11è édition de la fête de l'Internet sera consacrée au monde rural.
(Source: Fraternité Matin)

Conférences et Séminaires

Med-IT ALGER
18-20 Mai 2009, Alger, Algérie
MED-IT est un Salon International sur les Technologies de l’Information (Informatique, Internet, Télécoms) réservé aux professionnels du secteur IT. Il se tient chaque année à Alger depuis 2004 sous l’égide du Ministère en charge des NTIC. Le Salon Med-IT est aussi labellisé par le Ministère Délégué au Commerce Extérieur français.
Pour de plus amples informations visitez le site de l'organisateur<http://lists.balancingact-africa.com/t/4837/239012/491/0/>

e-LEARNING AFRICA 2009
27-29 Mai 2009, le Méridien, Dakar, Sénégal
Répondant aux besoins de mise en réseau du secteur pan-africain du eLearning et de l'éducation à distance, la conférence annuelle eLearning Africa est le lieu de rendez-vous principal pour les praticiens et professionnels d'Afrique et du monde entier.
Pour de plus amples informations visitez le site de l'organisateur<http://lists.balancingact-africa.com/t/4837/239012/492/0/>

COM AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALE
17-18 juin 2009 Abuja, Nigeria
Ce 6ième congrès annuel a étendu sa portée et sa couverture géographique pour rassembler plus de 900 professionnels de l’ensemble du secteur des télécommunications des 20 pays de la région. Approfondissez vos connaissances et faites des affaires avec plus de 100 opérateurs grâce à cette conférence de deux jours à sessions multiples, accompagnée d’une exposition de 60 stands.
 Des réductions sont disponibles en s’inscrivant en avance. Réservez votre place dès aujourd’hui en contactant l'organisateur<www.comworldseries.com/wcafrica>

PAN AFRICAN TECHNOLOGIES TRADE FAIR 2009
2–6 novembre 2009, Abuja, Nigeria
Salon africain des nouvelles technologies. En particulier, les technologies de l'information et des télécommunications, le secteur de l'énergie, le développement durable.
Pour de plus amples informations visitez le site de l'organisateur<http://lists.balancingact-africa.com/t/4837/239012/559/0/>

People

Mohamed Horani et Mohamed Tamer, respectivement Présidents de la Fédération des professionnels des TIC & Offshoring (Apebi) et l’Association marocaine des Industries de Textile et de l’habillement (AMITH) ont décidé de présenter officiellement leur candidature à la présidence de la CGEM.

Emplois & Opportunités

Concours EUROPRIX Multimédia 2009
Ce concours européen est destiné aux jeunes professionnels et aux étudiants qui travaillent sur des projets innovants dans le domaine des contenus numériques et du design. De type multimédia, les projets peuvent concourir dans différentes catégories.
Les participants doivent être âgés de moins de 30 ans et résider dans l’un des 27 États membres de l’UE ou des pays de l’AELE, ou bien en Croatie, Israël, Serbie ou Turquie. Les frais de participation peuvent varier de 25 à 50 €, selon les pays d’origine.
La  date de l'appel à proposition est le 30 juin 2009
Pour plus d’infos visitez le site d’Europrix<http://lists.balancingact-africa.com/t/4837/239012/578/0/>

Avis d’appel d’offres international pour la fourniture et l’installation d’un logiciel de gestion intégrée des impôts - Burundi
Le Gouvernement de la République du Burundi a obtenu un crédit de l’Association Internationale de Développement (IDA) en différentes monnaies, pour financer le coût du Projet d’Appui à la Gestion Economique (page). Il est prévu qu'une partie des sommes accordées au titre de ce crédit sera utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre du marché de mise en place d’un logiciel de gestion intégrée des impôts.
Il s’agit de l’acquisition d’un logiciel de traitement automatique de l’ensemble des données fiscales selon les procédures légales en vigueur :immatriculation des contribuables et suivi des dossiers fiscaux, traitement des déclarations fiscales, recouvrement des droits au comptant et relance des défaillants, orientation de la vérification fiscale et recouvrement des droits constatés, comptabilisation des recettes fiscale, élaboration des statistiques et tenue des tableaux de bord, gestion du contentieux fiscal .
Les offres doivent être déposées en 4 exemplaires (1 original et 3 copies) au siège du PAGE au plus tard le 16 juin 2009.
Pour consulter l’intégralité de l’appel d’offre, cliquez sur ce lien<http://lists.balancingact-africa.com/t/4837/239012/579/0/>


Pour nous contacter:

Balancing Act, 71 Crescent Lane, London SW4 9PT, United Kingdom

Tel/fax: + 44 20 7720 5993 Portable: + 44 7973 561987

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Les brèves de la convergence

- Experts et techniciens de la radiodiffusion, de l'exploitation satellite et de la téléphonie mobile arabes et internationaux se sont rencontrés au siège de l'Union des diffuseurs arabes (ASBU) à Tunis, pour débattre des perspectives de développement de la télévision mobile dans le monde arabe. Le séminaire, organisé conjointement par l'ASBU et l'organisation arabe des technologies de l'information et de la communication (AICTO), est destiné aux techniciens des institutions arabes de télévision et porte le débat sur le projet de télévision mobile dans le monde arabe à travers le protocole Internet (protocole IP).





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