[AfrICANN-discuss] L’Internet des Objets : Identification, RFID et Multilinguisme

Anne-Rachel Inné annerachel at gmail.com
Wed Apr 23 11:50:49 SAST 2008


http://www.domainesinfo.fr/chronique/193/emmanuel-gillet-udrp-les-criteres-de-l-usage-commercial-legitime.php
par Nicolas BOUTMY

 L'Internet des Objets : Identification, RFID et Multilinguisme

 Vendredi 18 avril était organisé par les sociétés SAFRAN et GS1 un
colloque sur cette nouvelle révolution numérique qu'est l'Internet des
Objets et dont l'architecture n'est pas sans rapport avec le système
DNS de nos noms de domaine.

POINTS ESSENTIELS


 •  Quelle est la fonction de l'Internet des objets ?
prolonger l'Internet au monde réel en fixant des étiquettes munies de
codes ou d'URLs aux objets ou aux lieux. Ces étiquettes pourront être
lues par un dispositif mobile sans fil et des informations relatives à
ces objets et lieux seront retrouvées et affichées.

•  Une standardisation sur le modèle du système DNS des noms de domaine :
L'EPC (Electronic Product Code) est un possible standard en la matière
et qui repose directement sur le système O.N.S. (Object Naming
Service).

•  L'usage des puces RFID:
Les puces RFID à la base de ce système pourront nous informer sur la
traçabilité de nos aliments (lieu de l'élevage, quelle alimentation
l'animal à reçu, par quel établissement il est passé etc…), aider à la
prévention des feux de forêts, mais aussi améliorer la gestion
d'incidents liés au trafic etc…


 Philippe RENARD (Société Française de Terminologie) et accessoirement
à l'origine du mot "logiciel".

 D'après Wikipedia, "l'Internet des objets a pour but de prolonger
l'Internet au monde réel en fixant des étiquettes munies de codes ou
d'URLs aux objets ou aux lieux. Ces étiquettes pourront être lues par
un dispositif mobile sans fil et des informations relatives à ces
objets et lieux seront retrouvées et affichées."

Vaste programme abordé lors d'un colloque organisé la semaine dernière
par Chantal Lebrument dans les locaux du Groupe SAFRAN. Les nombreux
intervenants, dont Pierre Georget, Directeur général de GS1 France et
Président de GS1 Europe, Jean-Michel Cornu, Directeur Scientifique
FING, Bernard Benhamou, Délégué aux Usages de l'Internet (DUI) ou
encore Philippe Renard de la Société Française de Terminologie, ont
détaillé cette technologie.

Nécessité d'une standardisation

L'émergence de nouvelles technologies requiert l'usage de standard.
L'internet des Objets n'échappe bien évidemment pas à la règle et
Pierre Georget, Directeur général de GS1 France (organisme de
standardisation) a pu saisir l'occasion de présenter l'EPC (Electronic
Product Code), possible standard en la matière et qui repose
directement sur le système O.N.S. (Object Naming Service).

Le but de l'EPC est de remplacer nos vieillissants codes-barres ne
contenant pas assez d'informations et de créer un langage commun pour
tous. Pour fonctionner, l'EPC nécessite un système global, accessible
par tous et partout. Ce système, appelé O.N.S., est directement
inspiré de l'architecture DNS que nous connaissons pour les noms de
domaine. Il s'agit en quelques sortes d'un sous-réseau dont l'unique
but est de permettre aux informations propres aux objets de circuler.

Des usages insoupçonnés

La réduction des coûts est l'un des objectifs avoués de cette
identification numérique. Elle permet de suivre la chaîne de
production dans son intégralité et permet ainsi une rationalisation
des coûts (de logistique notamment).

Se restreindre à un aspect purement économique serait pourtant une
erreur. Lors de son intervention, Jean-Michel Cornu, Directeur
Scientifique de la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération), a
donné quelques pistes sur les possibles futurs usages de cet internet
des objets. Les puces RFID notamment utilisé à la base de ce système
pourront, outre nous informer sur la traçabilité de nos aliments (lieu
de l'élevage, quelle alimentation l'animal à reçu, par quel
établissement il est passé etc…), aider à la prévention des feux de
forêts (poussières intelligentes de capteurs distribuant l'information
à un central par exemple), mais aussi améliorer la gestion d'incidents
liés au trafic etc…

Un enjeu majeur

Cependant, le succès de ce nouveau "réseau" reposera sur plusieurs points :


La miniaturisation et la réduction des coûts pour une intégration plus rapide ;
Une communication interopérable entre les différents systèmes
existants (EPC, NFC - Near Field Communication) ;
Une autonomie des puces devant être au moins égale à la durée de vie
de l'objet ;
Et enfin, une gestion transparente des réseaux impliquant une
auto-configuration des objets et des réseaux, mais également la
possibilité de détourner l'usage initial de la puce (par exemple :
puce du téléphone permettant de suivre l'état trafic dans un lieu
donné). Les défis sont donc nombreux et Bernard Benhamou, Délégué aux
Usages de l'Internet (DUI), insiste particulièrement sur la nécessité
de l'implication et des investissements de la France et de l'Europe
dans cette nouvelle technologie, avec comme idée sous-jacente de ne
pas reproduire les erreurs du passé sur le développement de l'Internet
et l'hégémonie américaine.


 Publié le lundi 21 avril 2008
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